Et le demandeur parle de fraisage d'une pièce de 4m de long. C'est donc du nawak, qui ne va pas dans le sens de la crédibilité du forum.
Outillage gorge, pour joint torique
Bonjour à tous,
J'ai regardé de nouveau le design de la gorge et du joint et un point m'interpelle
La section du joint doit représenter 80% de la section de la gorge afin de permettre la déformation de la partie dépassante et le gonflement éventuel de la matière vis à vis des fluides employés par le process. Il faut absolument éviter que le joint soit en compression isostatique si on veut préserver sa matière.
Au doigt mouillé et en recalant mes lunettes, j'ai pas l'impression que le ratio section joint / gorge soit à 80%
Comme le dit Philippe2, il faut amener le sujet auprès de son client avec suffisamment de tact pour préserver la bonne relation commerciale ...
J'ai regardé de nouveau le design de la gorge et du joint et un point m'interpelle
La section du joint doit représenter 80% de la section de la gorge afin de permettre la déformation de la partie dépassante et le gonflement éventuel de la matière vis à vis des fluides employés par le process. Il faut absolument éviter que le joint soit en compression isostatique si on veut préserver sa matière.
Au doigt mouillé et en recalant mes lunettes, j'ai pas l'impression que le ratio section joint / gorge soit à 80%
Comme le dit Philippe2, il faut amener le sujet auprès de son client avec suffisamment de tact pour préserver la bonne relation commerciale ...
Oui pour les 80% mini. Il faudrait calculer la section aux tolérances mini (il en manque certaines). D'un autre côté, on ne sait pas si la partie en face accoste sur le plan supérieur de la section. Le bon sens dirait oui sans jeu pour éviter l'extrusion, mais le bon sens ne suffit pas dans ce contexte. Une idée de l'échelle de la pièce (qui n'a peut-être rien à voir, sauf l'encombrement).
Un petit calcul rapide des sections de joint et de gorge donnent :
Pour le joint : 50,27 mm2
Pour la gorge : 48,84 mm2
Donc il n'y pas possible de faire plaquer le plan en vis à vis sur la face supérieur de la gorge car le joint sera trop comprimé.
A peaufiner en fonction des tolérances, bien sûr.
Mais le taux de remplissage max de 80% est plus que dépassé avec 104 %.
A voir comment le plaquage du boîtier sur le plan, intégrant le joint torique, est géré ... Maîtrise de l'écrasement, gestion de l'effort ?
A mon humble avis le joint ne vivra pas de nombreuses années en l'état ...
Des sociétés aident au dimensionnement des joints qu'ils vendent. Ça peut vous donner un autre avis.
Pour le joint : 50,27 mm2
Pour la gorge : 48,84 mm2
Donc il n'y pas possible de faire plaquer le plan en vis à vis sur la face supérieur de la gorge car le joint sera trop comprimé.
A peaufiner en fonction des tolérances, bien sûr.
Mais le taux de remplissage max de 80% est plus que dépassé avec 104 %.
A voir comment le plaquage du boîtier sur le plan, intégrant le joint torique, est géré ... Maîtrise de l'écrasement, gestion de l'effort ?
A mon humble avis le joint ne vivra pas de nombreuses années en l'état ...
Des sociétés aident au dimensionnement des joints qu'ils vendent. Ça peut vous donner un autre avis.
une autre question m'interpelle, si la pièce fait 3M sur 0,5M à la grosse louche, et que le joint déborde de 1mm au jugé. comment la planéité de la pièce est assurée? Soit, c'est une tôle déformable de 20 ou 30mm d'épaisseur. Dans ce cas, le marbre d'usinage devra être conséquente. Soit c'est une pièce en fonte épaisse à structure auto-portante, dans ce cas quid de l'usinage du plan?
Dans les deux cas, on manipule des pièces de quelque tonne.
LZ
Dans les deux cas, on manipule des pièces de quelque tonne.
LZ
Sauf si c'est un élastomère cellulaire ?
(idée à mettre au classement vertical ?)Bref, il manque trop d'éléments, et de présence du demandeur.
@philippe2, Ah ben oui, là pour la peine si on n'est pas sur une matière pour torique "standard", mon analyse n'est plus bonne dans ce cas de figure je te l'accorde.
Pour ceux qui nous lisent il faut préciser qu'on calcule les joints toriques à volume quasiment constant. Avec un joint cellulaire, la présence de cellule d'air / de gaz, d'où le nom, fait qu'on ne travaille plus à volume constant de matière.
Sur les autoclaves on rencontre souvent des joints gonflants pneumatiquement, juste une digression de ma part ...
Donc à voir avec le demandeur pour qu'il nous en dise plus.
Pour ceux qui nous lisent il faut préciser qu'on calcule les joints toriques à volume quasiment constant. Avec un joint cellulaire, la présence de cellule d'air / de gaz, d'où le nom, fait qu'on ne travaille plus à volume constant de matière.
Sur les autoclaves on rencontre souvent des joints gonflants pneumatiquement, juste une digression de ma part ...
Donc à voir avec le demandeur pour qu'il nous en dise plus.
