Fred69 a dit:
Le point de rosée (encore lui) doit se trouver dans l'isolant, dans ce cas il n'y a pas de condensation, du moins sur les parois.
Ce que l'on nomme "point de rosée" est une température, pas un lieu, ni un point, encore moins un endroit.
On pourrait, aussi bien dire : "point d'ébullition" ou "point de congélation"
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- Dans une étude thermique, déjà bien poussée, on fait effectivement entrer ce paramètre, mais c'est un élément très virtuel.
Exemple : température de point de rosée dans un isolant hermétique comme le polystyrène expansé.
Dans un isolant, il n’y a pas de condensation (et heureusement !), mais l’humidité (gaz) doit pouvoir s’évacuer.
Le pare-vapeur est là pour empêcher cette évacuation vers la paroi chaude.
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Un point qui mérite d’être souligné (parmi le nombre de "fadaises" qui ont pu être écrites).
Il y a des matériaux dont la qualité est d’être des régulateurs hygroscopiques : ils absorbent les excédents d’humidité et la relâche en fonction de l’humidité relative.
Cela fait partie des notions de confort que nous pouvons percevoir.
Parmi ces régulateurs, le plus employé dans le bâtiment est le plâtre.
Par opposition, les enduits de ciments (mortier), les bétons de ciments et leurs dérivés (parpaing, …) sont de très médiocre régulateur, voir pire (Ils sont plus ou moins étanches)
La brique présente également des propriétés intéressantes, mais elle a, en parallèle, des qualités hydrophiles (jusqu’à saturation d’eau liquide).
Une des raisons pour laquelle dans les régions humides (Nord, par exemple), les murs sont doublés, voir triplés, par l’interposition de lame(s) d’air ventilé.
Doublage de parement extérieure / mur de brique pleine porteur / doublage (de briques) enduit de plâtre.
wadelse a dit:
Chauffer, même légèrement, avec un poele fermé permettrait de maintenir les machines à une température supérieure à celle de l'air extérieur.
Et, donc, éviter la condensation, non ?
Oui et non.
Oui si ta machine est toujours à une température supérieure au point de rosée. (Pour cela le petit thermostat, nommé dito est une bonne solution.)
Non, quelque part, parce que tu as peut-être supprimé la grosse condensation, mais tu n’as pas supprimé l’humidité ambiante : elle est toujours là, avec la corrosion qui va avec.
Pour cela, il faut, économiquement, si possible, réduire l’humidité relative.
- Exemple :
Sous l’équateur, chauffer n’est pas nécessaire : Il fait chaud, mais l’air est à saturation d’humidité (100 %) et tout tend à se désagréger.
Dans une ambiance climatisée, l’humidité est en chute : la rouille tend à disparaitre et les choses se conservent alors très bien.
Pour y parvenir, assécher l’air via un extracteur double flux (échangeur) opérationnel en basse et moyennes saisons (C’est lorsqu’il fait doux que l’humidité est la plus pernicieuse !) et, toujours dans ce sens, avoir un différentiel de températures extérieur / intérieur (Toujours pour réduire l’humidité relative du local)
Après, l’isolation peut être une aide, en temporisant les échanges thermiques.
- Un isolant n’est pas une barrière, comme un thermos parfait, c’est une substance qui diffère (on parle de déphasage) les échanges thermiques.
Chauffer une maison, même très bien isolée, n’empêche pas les calories de rejoindre la nature, elles mettent plus de temps et c’est tout.