Restauration Gambin 10N

  • Auteur de la discussion didbaba
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D

didbaba

Compagnon
De rien, je suis toujours content quand on trouve une solution

À force de parcourir le forum, j'ai noté les pistes suivantes pour les mèches : du cordeau de maçon en coton ou bien à la mercerie du coin section passementerie coton il y a plein de diamètre, des lacets en coton chez le cordonnier, bref c'est pas si difficile à trouver que ça.

Bonnes recherches chez la mercière.
 
M

MarcG

Nouveau
Bonsoir Didbaba,

Ok merci, il faudra que je redépose la table X, avec le portique à disposition ça prend une heure aller/retour.

Finalement la lub des vis d'avance est vraiment le pt faible de cette machine.

Sur le mvt Z, il y a bien un graisseur prolongé par un tube Cu, mais ça ne sert pas à grand chose puisqu'il faut amener de l'huile la burette dans les cuvettes prévues à cet effet.

Sur le mvt Y, si j'ai bien compris la vis ne reçoit pas d'huile et pr la regraisser intégralement c'est un chantier. Cela explique l'état dans lequel nous les retrouvons au démontage. Je pense même que la vis est plus ou moins lessivée par le liquide de coupe qui passe les tôles télescopiques. Au passage, j'en profife pr vous conseiller de bien les cambrer afin qu'elles râclent efficacement les copeaux à défaut d'être étanches au liquide de coupe. Idem pr les bavures ...
Peut-être pourrions-nous lancer une refabrication de cette vis et de sa noix, je peux avoir accés à un atelier de machines à CN. Cela pourrait peut-être faire tomber le prix à une valeur acceptable.Ce sont des pièces complexes, tournage/fraisage/rectif voir TTh ...Dans mon cas, il y aurait lieu de remplacer aussi le couple conique inférieur qui entraine la vis du mvt X.

Sur le mvt X, la vis est accessible et peu sollicitée de par sa dimension en termes de surface de contact en glissement. On peut la regraisser et peut-être qu'elle reçoit quelques projections d'huile via le couple conique sup et les paliers de la noix d'entrainement en rotation de cette vis. Cet a-m j'ai fait tourner la machine durant une petite heure et je n'ai pas observé d'huile sur cette vis, seule la graisse que j'ai généreusement appliquée au montage laisse des traces sur le doigt. Mais ce n'est peut-être pas significatif puisque je ne maîtrise pas la répartition d'huile de par l'absence des mèches.

Pr finir, je ne suis pas encore prêt à faire du copeau car il me faut, entre-autre, remplacer tous les feuillards faisant office de racleur pr protéger les surfaces de guidage.

Cordialement MG.
 
D

didbaba

Compagnon
Bonjour MarcG,

si vous désirez refaire la vis et la noix des Y ainsi que le couple conique, je me joins évidemment à vous pour faire baisser la facture. Et je pense qu'il est possible de trouver d'autres personnes... C'est à réfléchir.

Pour les Z, oui on est d'accord, par les coupelles ou les deux graisseurs le résultat est le même.

Pour le graissage des Y.
Ça m'intriguais qu'il n'y ait pas d'huile qui arrive sur la noix du Y, aussi j'ai regardé les pièces (c'est facile pour moi, tout est démonté). Il y a bien une arrivée d'huile sur la noix des Y et dans le roulement du couple conique. En fait elle vient de la petite réserve d'huile au niveau de l'entonnoir Cu, ce qui passe par l'entonnoir et la mèche à côté tombe dans le lamage de la pièce en dessous. Un percage vertical coupe un percage horizontal traversant la noix des Y, et le roulement à côté. Je sais pas si c'est clair. Je peux faire des photos supplémentaire. Sur ma machine tout était bouché...
Donc le trop-plein et toute la petite réserve d'huile ça doit être suffisant pour s'occuper des Y. Au passage il faut peut-être avoir un roulement percé (à vérifier) une noix percée avec les trous bien en face, ou une saignée et deux trous...

Sur cette photo du dessous de la pièce on voit la trace du lamage et le Cu de l'entonnoir.


Sur le photo suivante on voit le lamage et le trou au centre qui distribue.


Pour les X quand il y a des mèches, je pense qu'avec l'huile au niveau de l'entonnoir, tout doit baigner dans l'huile, noix des X compris La cuvette du milieu est remplie et l'huile peut migrer tranquillement vers les cuvettes à droite et à gauche où elle pourra descendre au niveau inférieur grâce aux mèches au milieu de la glissière des Y.

Il faut imaginer que le pignon conique horizontale est sous l'huile. L'entonnoir est juste dans le creux en bas à gauche.

Il y a des saignée pour faire arriver l'huile à l'intérieure de l'entretoise cylindrique et partout ailleurs. Ce n'est pas étanche. La preuve en image.


Le tableau n'est pas si noir que ça. Le clé semble vraiment être les mèches. Depuis une semaine je trouve que nous avons bien avancé. C'est autant de gagné pour le remontage futur. Je pense qu'il faut faire des essais avec la table enlevée, les mèches en place et remplir la petite cuvette à l'entonnoir.

Très bonne journée.
 
M

MarcG

Nouveau
Bonsoir Didbaba

voici les 9 photos de ma 10N , je ferai du texte sur le message suivant.

Cordialement

MG

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M

MarcG

Nouveau
Bonsoir Didbaba,

je vous remercie pr votre dernier message. Vous dites que nous avons bien avancé, c'est gentil mais je n'ai fait que poser des questions alors que vous avez apporté la réflexion pr trouver les réponses. Je dois avouer qu'à partir du moment où j'ai découvert l'état de la vis Y, je me suis beaucoup démotivé. Je n'ai pas pris le temps d'observer et comprendre comment tout cela fonctionnait. Au remontage j'ai bien marqué un pt d'arrêt pr contrôler que la petite ppe remontait bien l'huile mais ensuite je suis parti sur de fausses hypothéses, comme par exemple l'idée que la cause de dégradation de la vis Y était due au marnage dans le liquide de coupe par le fait du bouchage par les copeaux de l'orifice d'évacuation, aggravé par un non respect de la préconisation minimum de graissage, ou encore que ttes les glissières étaient graissées alors la glissière Y est lubrifiée à l'huile pr ne citer que celles-ci.
Ttes vos photos st parfaitement explicites, je vais devoir déposer la table des X et probablement la pièce de liaison X/Y car les tôles télescopiques m'empèchent de voir si ma vis Y et l'arbre cannelé juxtaposé st correctement lubrifiés (à l'huile). J'ai un doute car partant du principe que ça ne pouvait plus être regraissé sans démontage, eh bien j'ai graissé généreusement au remontage; Et cela pourrait boucher les orifices qui amènent l'huile, ces fameux orifices que vous avez mis en évidence. A priori, l'huile devrait pouvoir diluer la graisse, mais pr ça il faudrait déjà que l'huile circule un peu, en fait je n'ai pas le recul suffisant. Peut-être que lorsque j'aurai déposé la table des X je serai davantage fixé car là aussi j'ai graissé les pattes d'araignée et pourtant l'huile sort abondament comme on peut le voir sur les photos. C'est pr bientôt.

Cordialement MG
 
D

didbaba

Compagnon
Bonjour,

la voilà donc, maintenant on peut mettre un image sur la machine dont on parle depuis un moment. J'ai regardé avec attention les photos de votre dame blanche, elle est bien propre comme ça, le blanc lui va bien. Je n'ai pas noté de différences de fonderie avec la mienne, (à part un volant plus sympa pour faire avancer la tête et l'automatique sur les Z). Sa fabrication doit être assez proche dans le temps. Quelle est son numéro ? son année ? Je note également les étiquette avec les flèches plus parlante que ce qui traînait sur la mienne, bonne idée. On voit bien l'huile qui traîne le long de la glissière des Y...

Le portique doit être bien pratique, plus qu'une grue d'atelier qui n'a jamais les pattes assez écartées. Le tour est un beau monstre vert.

Et bien je n'ai plus qu'à vous souhaiter bon courage pour le démontage, et le dégraissage des trous, je pense que c'est nécessaire, pour être certain qu'il y a bien libre circulation de l'huile. Le plus gros du travail est fait maintenant ce doit être un plaisir de bricoler sur une machine bien propre.

Bonne journée.
 
M

MarcG

Nouveau
Bonjour Didbaba,

je n'ai pas la plaque constructeur, donc je ne connais ni l'année, ni le n° de construction. En cours de remontage j'ai vu que certaines pièces est frappées avec des chiffres, mais je n'ai pas pris soin de les relever pr voir si c'était un n° de série qui se répétait. Sur le bélier est gravé le n° 812 ???
Pr le portique, même si je l'avais fabriqué bien avant, il ne m'avait jamais autant servi que depuis que j'ai les 3 machines. Je n'ai fait que l'adapter aux fortes charges, j'ai remplacé l'IPN de 80 et 2.5 m de portée par un IPN de 100 et 1.8 m de portée et puis réduit l'écartement des roulettes d'un côté de 2m à 0.4m, pr plus de maniabilité. C'est moins stable, il suffit d'en tenir compte, mais ça me permet de tourner autour de la fraiseuse.

Ce matin j'ai effectué le redémontage de la table des X et de la pièce inter X/Y. J'ai pu vérifier de visu ce que vous m'aviez expliqué à travers vos photos. Autant la lub de la vis X est compréhensible et vérifiable aprés avoir enlevé la graisse que j'avais appliquée, autant la lub du long arbre cannelé // à cette vis et du couple conique inférieur reste un mystère pr moi. Sur ce dernier je constate bien que l'huile est aménée, par le deuxième perçage, au rlt à aiguilles qui sert de palier au pignon dont l'alésage est cannelé. La bague extérieure du dit rlt comporte une une gorge de circulation sur tout le périmétre externe qui débouche sur les aiguilles via un petit perçage radial, mais du fait que j'ai monté un rlt à double étanchéité l'huile est bloquée en cul de sac dans ce rlt. Ni la butée à aiguilles associée, ni l'arbre cannelé et surtout le couple conique ne st lubrifiés. J'ai remplacé la butée et le rlt qui étaient complètement détruits, mais je pense que le rlt d'origine était lui aussi équipé de 2 jts à lèvre. Et quand bien même je ferais sauter la lèvre côté butée, alors en dynamique je ne lubrifirais que la butée. Il n'y aurait guère que lorsque le mvt X n'est pas embrayé que l'huile pourrait suinter sur le couple conique et l'arbre cannelé malgré la perte de charge généré par le rlt à l'arrêt. Lorsque le mvt X est embrayé, c'est là qu'il y a réellement besoin de lub, eh bien l'huile serait alors centrifugée et projetée de temps en temps seulement de façon aléatoire sur l'arbre cannelé.

Autre hypothèse, j'aurais commis une erreur quant au choix du rlt à billes qui sert de butée au pignon arbré, l'autre pignon du couple conique inférieur. J'ai monté un rlt neuf à double étanchéité, à l'identique de celui qui était en place, sans me poser de question. Si je supprimais les lèvres d'étanchéité alors l'huile pourrait d'abord traverser le rlt à aiguilles, puisqu'il n'a pas de jt, ensuite le rlt à billes qui sert de butée et dégueuler sur le pignon; Lequel pignon projetterait en dynamique l'huile sur la butée de l'autre pignon et aclabousserait un peu sur l'arbre cannelé. Cela marcherait plutôt mieux en dynamique qu'à l'arrêt du mvt X. La hauteur de charge de l'huile, pr un niveau pile au centre du voyant, est de l'ordre de 2 à 3 mm, ça suffirait pr traverser les 2 rlts sans que ce soit torrentiel à l'arrêt et un peu plus en dynamique.

Merci de m'éclairer une nlle fois, la comparaison de montage de votre machine pourrait peut-être faciliter les choses.
Cordialement MG.
 
D

didbaba

Compagnon
Bonsoir,

j'ai jeté un oeil rapide sur les pièces, pas eut le temps de démonter, il me manquait une pince circlip. J'aurai plus de temps quand il fera jour demain. Toutefois, j'ai pensé à une chose.
Le roulement à rouleau horizontale (celui qui "coulisse" sur l'axe cannelé) n'a de flasque plastique que d'un côté, je ne sais pas si elle est tombé lors du démontage, ou bien si c'est voulu.
Protégé d'un côté pour empêcher le passage du liquide de coupe et des copeaux, mais ouvert de l'autre pour faire sortir l'huile sur la butée à bille. L'huile serai coincée entre un joint spi d'un côté et la flasque du roulement étanche de l'autre. Mais ça ne semble toujours pas huiler l'axe cannelé, quoiqu'un spi sur un axe cannelé... mais ça doit ronger le spi en moins de deux ? Et si l'axe cannelé est huilé, comment le sont les pignons coniques ? c'est suffisant pour que ça dégouline dessus tout seul ?

Bref je ferai un montage à blanc avec mes pièces pour y réfléchir, je mets une photo du démontage où on ne voit pas la deuxième flasque du roulement étanche. Et des bouts de plan sur lequel on voit bien le niveau d'huile NH, il y a même les mèches d'indiquées, mais ça manque de précision pour le reste. Si les lecteurs ont des théories la dessus.

À table !





 
M

MarcG

Nouveau
Bonsoir Didbaba,

je crois que nous ne sommes pas loin.

L'hypothèse du rlt à billes 6003 non étanche est fausse car en contradiction avec l'indication du plan versus 6003 EE.

Par contre il y a la place pr un jt à lèvre 24X32X4 côté butée de l'autre pignon et qui ferait barrage à l'huile traversant la butée à aiguilles. Pas de pb avec les cannelures puisque le jt à lèvre travaille sur une partie cylindrique lisse de diam. 24mm. Jusqu'alors je n'avais pas imaginé l'implantation de ce jt car je ne l'ai pas trouvé au démontage, pas trés surprenant puisque les rlt et butée étaient détruits, et la portée de jt est tellement oxydée qu'il est difficile de penser qu'un jt est pu frotter là à l'origine. A l'opposé de ce jt se trouverait l'étanchéité unique intégrée au rlt à aiguilles, en accord avec votre observation. L'association de ces 2 étanchéité formerait un cul de sac permettant de lubrifier et protéger le rlt et la butée.
Par contre j'ai observé ce matin, que la bague intérieure du rlt à aiguilles est percée radialement d'un trou qui pourrait être utilisé pr déboucher à l'intérieur de l'alésage cannelé et dans ce cas distribuer l'huile par centrifugation pendant la rotation. Cela assurerait la lub et du couple conique et de l'arbre cannelé, avec d'avantage de débit vers le couple puisque la longueur de cannelure au-delà du percage est moindre du coté denture . Pr ce faire il suffirait soit de percer radialement le pignon aprés mise en place de la bague; soit de trouver un perçage d'origine avec idéalement une petite gorge de distribution pr s'affranchir de la difficulté d'alignement des perçages. Pr ma part j'ai déjà cherché le dit perçage qui déboucherait à l'intérieur de cannelures mais c'est difficile d'y voir qque chose avec l'oxydation. A cause du serrage, je n'ai pas la possibilité d'extraire la bague intérieure neuve, sans la détruire à la meule comme j'ai pu le faire avec l'ancienne. Mais de votre côté j'imagine que vous avez prévu de remplacer ce rlt à aiguilles, et je vous propose que vous observiez sous cette bague la présence ou non d'un perçage radial dans le pignon, voire même d'une gorge de distrib.

J'ai aussi noté que les 2 pignons de ce couple conique inférieur ont le même nbre de dents, ce n'est pas idéal pr répartir le film d'huile sur ttes les dents.

Cordialement MG.
 
M

MarcG

Nouveau
Bonjour Didbaba,

en l'attente de votre réponse je viens de faire un essai de perçage du pignon pourvu de cannelures intérieures. Aucune difficulté, ça se perce simplement avec un forêt HSS, pas besoin de recourir au carbure. J'ai utilisé un 3mm pr être au maxi du perçage de la B.I du rlt à aiguilles. Je suis assez motivé pr mettre le pignon sur le tour et réaliser une gorge dans les cannelures pr distribuer l'huile sur tout le périmètre. Il n'y a pas beaucoup de matière mais les cannelures ne participent pas beaucoup à la résistance en torsion et en flexion la piéce est trés peu chargée et puis la B.I du rlt est montée serrée donc elle participe. J'irai à peine au-delà du pied des cannelures, il faudrait que j'arrondisse un outil prévu pr réaliser les gorges d'implantation des circlips intérieurs afin de ne pas trop fragiliser la pièce.

Cordialement MG.
 
D

didbaba

Compagnon
Bonjour MarcG,

je viens de rentrer d'une sortie imprévue. Je me penche sur les pièces après le repas.
 
D

didbaba

Compagnon
Voici le bilan de mes observations :

Le roulement 6003EE est bien monté étanche, et l'huile ne peux pas emprunter ce chemin pour descendre, c'est aussi bien je pense car ça viderait la réserve qui alimente les mèches trop vite. Toutefois une des flanc du roulement a été enlevé, celui du haut évidemment.

Concernant le pignon conique sur l'arbre cannelé, il n'y a pas de trou dedans, j'ai observé le trou dans la B.I. du roulement ainsi que la marque d'oxydation laissée par ce trou sur le pignon. Cette bague est déjà enlevée, à la meule. L'huile est donc bloquée à ce niveau, entre le SPI et la flasque. Dans ce cas je ne vois pas comment l'axe cannelée et les deux pignons coniques reçoivent de l'huile. Votre idée me parait donc pertinente. D'autant que seul le trop plein et les mèches apporterons l'huile à cet endroit.


Concernant le numéro de série, C'est celui gravé sur la tête et qui est reporté sur la plaque (que vous n'avez plus). numéro 10322 chez moi de mémoire.

Bonne après-midi.
 
M

MarcG

Nouveau
Re-bonjour Didbaba,

j'ai mieux regardé le marquage de la tête, il y a un chiffre illisible, le n° de série incomplet est *1?812* . Mais probablement que le chiffre illisible n'était pas un 0.

Pr nos pbs de lub je suis surpris que le constructeur ait pu faire de tels oublis. Autant j'attribue l'état de ma vis Y au pb de maintenance de ma machine, celle-ci étant détenue depuis fort longtemps par un vieux compagnon qui a cassé sa pipe. Autant l'état de l'arbre cannelé et surtout le couple conique inférieur me laisse septique. Passe encore la lub de l'arbre cannelé, un bon graissage au montage aurait pu suffir sur une longue durée d'utilisation, pas trés cohérent j'en conviens alors que la machine globalement a été construite pr une petite éternité sans trop de soucis quant aux coûts de fab; je citerais par exemple la lyre de pignons pr entrainer le réduct à roue et vis sans fin alors qu'une simple chaîne à rouleaux avec 2 vilains pignons pouvaient assurer la fonction, certes avec une durée de vie avant intervention moindre. Mais celà me parait inconcevable que la lub du couple inf. ait pu être oubliée. Pourtant l'état désastreux de ces pièces, qui à priori n'ont pas été plus mal traitées que les autres, semble être une preuve tangible.

Aprés les états d'âme, place à l'action; J'ai cdé le jt à lèvre qui me manquait, je devrais le recevoir lundi et entre-temps j'aurai sans doute réalisé la gorge de distrib . C'est en tout cas la meilleure des solutions que j'ai pu trouver. Le débit d'huile est calibré homéopathiquement par la mèche, à l'occasion d'un complément de niveau une dose arrive par le tube évasé de trop plein ça ne fait pas de mal. Et surtout d'une part l'huile parvient à la denture par le centre et d'autre part le passage à travers le rlt à aiguilles est plutôt favorisé par la rotation donc en phase avec les besoins. Je vous informerai de mon avancement. Et rien n'est irréversible, au cas où vous auriez une meilleure idée ou bien quelqu'un d'autre?

Cordialement MG
 
M

MarcG

Nouveau
Bonsoir Didbaba,

ce soir j'ai reçu le jt INA 24x32x4 et j'ai fait un essai de lub. J'ai réalisé le perçage radial ds le pignon mais pas la gorge de distribution sur tout le périmètre, et le résulat est plutôt nul quant à la lub du couple conique inf et de l'arbre cannelé. Côté vis de cde des Y le jeu étant largement plus important que d'origine, la lub est surabondante lorsque je remplis à la burette le conduit commun "G" de la pièce C01 en l'absence de mèche pr les essais.

L'huile arrive bien sur l'arbre cannelé par le petit perçage que j'ai réalisé mais seule une cannelure est huilée. Je n'ai pas réalisé la gorge de distrib car j'ai estimé qu'il n'y avait pas assez d'épaisseur. J'ai mesuré 3.6 mm sur cannelure et 2.3 en pied de cannelure. Pr assurer le passage de l'huile, il me semble qu'il faudrait creuser une gorge jusqu'à réduire à 2 mm l'épaisseur restante. C'est moins que la bague intérieure du rlt à aiguilles qui fait 2.5 mm d'épaisseur! Et pr lubrifier le couple conique il faut encore que l'huile chemine entre le jeu des cannelures.

Du coup j'ai pensé effectuer un perçage diam. 3 ou 4 mm axialement dans l'arbre vertical et de faire arriver l'huile à travers cet arbre par sur-remplissage au-delà du niveau prévu par le constructeur. Ceci me laisserait la possibilité lubrifier, à la demande ce paure couple conique inf et par la même l'arbre cannelé. Bien sûr ce n'ai plus de la lub controlée par une mèche.
Autre solution, mais plus difficile à réaliser, forer la pièce en fonte C01 et rajouter un tube d'ajutage direct au droit des dentures. Trop tard pr voir ce soir.

Cordialement MG.
 
D

didbaba

Compagnon
Bonjour,

bon finalement la gorge de distribution semble trop risquée, et il ne vaut mieux pas cassé ce pignon conique, ça doit pas être évident à retrouver ou refaire.
J'ai continuer de penser à cette histoire et je suis arrivé au même conclusion que vous. Je m'étais demandé si l'intérieur du pignon conique verticale n'était pas percé complètement ou percé avec une mèche à l'intérieure. Faux espoir, c'est bien de l'acier au fond du trou, pas de la crasse.

Ainsi la solution la plus sérieuse est sans doute l'ajout d'un tube Cu ou un percage qui amène l'huile directement au dessus de l'engrenage. Il y a très peu de place à cet endroit, et c'est sur C01 que ça doit être réalisé. Le débit pourra être limité avec une mèche.
Je ne sais pas où trouver du tube cuivre de si petit diamètre, sauf à le repiquer derrière un réfrigérateur ou un congélateur...

Un perçage peut-il être envisagé comme tracé en rouge sur le schéma ? avec un léger lamage sur C01 pour y coincer le bout de mèche et s'assurer que les trous sont bien communiquant. Ça permet d'être sous le NH.

Au passage j'ai mis en jaune la position du petit filtre en grillage de laiton en photo un peu avant.

Bonne journée.

 
M

MarcG

Nouveau
Bonjour Didbaba,

vendredi matin j'ai percé au diam. 3.4 la pièce C01 pr implanter un petit tube en acier de diam. ext 3.5. Ce tube provient d'un circuit hydro de Citroen, il est très ductile et je n'ai eu qu'à le rendre légèrement conique pr le montage en le travaillant à la lime en le faisant tourner sur le mandrin de ma perceuse. Le premier dixième est tendre car le tube est galvanisé. J'ai débouché à côté du lamage d'alim de la noix et vis Y ainsi que du rlt et butée du pignon conique concentrique avec l'arbre cannelé de cde des X. Un lamage centré sur ce nouveau perçage et interférent avec celui d'origine me permet de l'alimenter via la mèche "G" et le tube de trop plein si je veux forcer sur la lub . Une nlle mèche disposée dans la partie du perçage non occupée par le tube acier et débordant dans le nouveau lamage devrait éviter de trop consommer d'huile au détriment de la noix Y, les rlt et butée ne consommant que le débit de fuite des 2 jts. Le tube est implanté perpendiculairement à votre représentation et débouche entre les 2 pignons au-dessus de celui qui est concentrique avec l'arbre cannelé, et positionné légèrement excentré vers le centre de la denture pr favorirer la répartition par effet centrifuge. De visu ça fonctionne, j'ai fait tourner à la main puis en avance auto des X . Je n'ai peut-être pas assez insisté pr contrôler la lub de l'arbre cannelé, mais en statique l'huile dégueulant des pignons devrait s'en charger. J'ai tout de même percé au diam. 3.5 le centre du pignon sup, celui à axe vertical, en me disant que je pourrais tjs profiter d'un excés de remplissage pr ajouter une dose aprés un arrêt prolongé de la machine, par exemple. Je ferai suivre les photos dès que possible.

Merci pr l'info quant au filtre, le mien était bien positionné et je l'avais vérifié dès la parution de votre plan coupe. Cela était tellement bien représenté sur votre doc, que j'ai jugé inutile de vous en parler...désolé.

Par contre autant la première fois j'avais remonté du premier coup sans aucune hésitation la pièce inter-tables X/Y, autant j'ai galéré aprés vérif de la lub et pourtant j'étais fort content de ma modif réalisée en moins de 2 heures y compris l'obturation du perçage radial débouchant dans les cannelures. D'abord j'ai cassé une vis M6, une des 2 longues de fixation de la pièce C01, j'ai pourtant bien eu une mauvaise sensation au serrage, par 2 fois j'ai ressorti la vis. Entre-temps j'ai vérifié que le taraudage était dédouchant, j'ai même passé un taraud machine. Pas bon du tout, à la troisième tentative de serrage, bling... ça faisait bien longtemps que ça ne m'était plus arrivé avec des vis de qualité, j'en avais presque oublié la sensation. Bilan: redémontage y compris extration des goupilles de centrage, élingues+palan ... Explication simple, le perçage était dévié en sortie car débouchant à cheval sur 2 plans perpendiculaires, le taraud ayant partiellement suivi la même trajectoire.... fraisage/retaraudage... Re-remontage et là, défaut de synchro des tôles télescopiques de protection contre les copeaux, s'en sont suivies x déposes/reposes pr enfin comprendre qu'il manquait un des 2 pions de synchro sur la tôle sup !!! Jusque là ça avait tjs fonctionné, par ce que bien lubrifiées et puis surtout par le plus grand des hazards. Il a suffit que j'en ai raz le bol d'avoir les mains grasses et que j'essuie ces maudites pièces ... Enfin cela n'aurait pas fonctionné bien longtemps avec les copeaux. J'étais content de devoir arrêter à 20 heures.

Bon courage, cordialement MG
 
D

didbaba

Compagnon
Bonsoir,

je ferais (quand j'en serais là) la même modification que vous pour améliorer la lubrification. Vous n'êtes plus très loin des copeaux sur la fraiseuse finalement.

De mon côté il va se passer un peu de temps avant que je retouche à la gambin, sans doute aux beaux jours...

Bonne soirée.
 
J

JuliusCo

Ouvrier
Juste un mot pour dire que je suis tout ça avec grand intérêt, arrivant bientôt moi-même à ce genre de problématique.
J'ai à peu près fini le nettoyage tel que je l'imaginais sur la mienne (donc sans trop de démontage car elle est plutôt propre). J'ai enlevé le haut la table quand même pour nettoyer ce que je pouvais mais l'intérieur m'a semblé très très propre alors je ne suis pas allé plus loin. Cela dit après avoir remis de l'huile dans la table j'ai tout retrouvé dans le bac de récupération deux jours après, donc il va probablement falloir redémonter pour vérifier...
En bref je commence à comprendre qu'il faut pas mal de patience avec ce genre de machine, mais ce n'est pas vraiment déplaisant.
Bonne continuation !
 
M

MarcG

Nouveau
Bonsoir,

c'est effectivement très intéressant d'être plusieurs à travailler sur ce même type de machine et de pouvoir, grace à ce site, partager nos expériences et qquefois états d'âme. Pr ma part, c'est une première et je trouve cela trés sympa.

Ma machine est depuis hier remontée, la consommation d'huile de graissage de la table des Y est moindre avec les mêches. Toutefois cela reste de la lub à huile perdue, difficile de faire autrement avec des glissières, sinon c'est de la lub à la graisse. Par contre, ce qui est moins logique c'est d'en consommer probablement presque autant lorsque la machine est à l'arrêt. C'est certainement le point faible des mèches, par opposition à un dispositif avec ppe doseuse ( celà doit exister surle modèle 2N, sauf erreur de ma part).

Concernant l'état de la vis Y et couple conique inférieur, sur la mienne la rupture d'un poin de synchro de la tôle sup. télescopique a dû largement participer aux dégradations. J'ai retrouvé beaucoup de copeaux dans le carter et l'orifice d'évacuation gravitaire était bouché, d'où le phénomène de marnage dans le liquide de coupe et l'oxydation associée. Cela ne dédouane pas pr autant, le constructeur, de l'absence de dispositf de lub de ce fameux couple conique. A moins que....et là je suis trés impatient de voir une photo de cette partie de votre machine, histoire de vérifier que nous ne sommes pas passés à côté de qquechose!!!

Cordialement et bon courage, MG.
 
D

didbaba

Compagnon
Bonjour,

maintenant que vous évoquez cela, c'est tomlesage qui a une 10n avec un graissage centralisé. Je repique sa photo ici, et le post est là.

Quand on regarde attentivement on voit chaque petit tuyau qui amène à un point de graissage, mais il semble sous la table y avoir un supplément. tomlesage si tu nous lit, pendant qu'on évoque la lubrification. On serait vraiment intéressé par des détails avec photos sur cette lubrification .

 
T

tomlesage

Apprenti
Bonsoir, demain je vais justement chez mon père où la fraiseuse est stockée. C'est avec plaisir que je ferais un maximum de photos de tous les points lubrifiés.
 
M

MarcG

Nouveau
Bonsoir,

l'idée de remplacer au moins la lub des glissières du mvt Y par un dispositif externe me séduit car aprés 2 jours seulement d'hibernation ma machine est déjà grasse.
Cela pourrait se réaliser simplement avec un petit réservoir comme on le voit sur le côté de la machine de Tomlesage, un robinet d'arrêt bien sûr et un flexible de liaison qui amènerait gravitairement l'huile en "C" en lieu et place de l'alimentation interne. Et en conservant les 4 mèches de répartition A,B,D et E. Au-delà cela devient de la lub centralisée, il faut soit une ppe multi-têtes, soit un dispositif de répartition. Dans les 2 cas la rentabilité est difficile à obtenir si l'on doit acheter le matériel plein tarif.

Cependant sur une machine de modeste taille comme la 10N, je ne suis pas compétent pr juger de l'intérêt de lubrifier à l'huile plutôt qu'à la graisse. Sur ma machine, X et Z st à graisse et Y à l'huile. Mais pourquoi pas lubrifier tout à la graisse ou tout à l'huile.

Cordialement MG.
 
D

didbaba

Compagnon
Bonsoir,


@tomlesage : super.

@MarcG je mets de l"huile partout sauf dans la tête, je suis bête et discipliné, je fait comme indiqué dans la doc. Je crois qu'il vaut mieux éviter la graisse sur les glissières car ça colle et ça s'empâte avec le temps, mais ce sont les lectures du forum qui me donne cet info, pas mon expérience.

Sinon sur le même thème, j'ai trouver une petite heure pour aller voir la gambin. J'ai reçu aujourd'hui mes voyants d'huile filetage G 1/2, et j'ai fait le niveau, remis des joints neufs et rebouché. Le bidon de 20L est plus léger d'un coup.
Quelques photos pas vraiment intéressantes, mais qui serviront à ceux qui cherchent la taille des voyants, ou le type d'huile... Pour éviter de se planter comme le bleu que je suis. Quand j'ai commandé des voyants, j'ai mesuré au préalable la partie femelle, ça faisait dans les 20mm, j'ai essayé un bouchon de plomberie qui traînait pour me convaincre que c'était un filetage de type G. Et dans ma tête pas loin de 19mm c'est 3/4 de pouce (ça je maîtrise à force de regarder les sites de boiseux US et GB). et donc je demande du G3/4, sauf que quand on regarde les dimensions ce que j'ai fait après avoir reçu mes voyants le 3/4 c'est pas pour le filetage mais plutôt pour le diamètre intérieur du tuyau ?



Les voyants elesa, qui ne viennent pas de chez elesa car ils ont jamais répondus à mes mails, mais de chez radiospares.



14L d'huile derrière le voyant,


Pour les boites,


Pour les glissières.


Voilà bonne soirée.
 
T

tomlesage

Apprenti
Voici quelques photos pour avoir une première idée de l'implantation de la lubrification. C'est une fois chez moi que j'ai vu que la qualité des photos n'étaient pas top

coté droit 1

coté droit 2

coté droit 3

distributeur droit inferieur

distributeur droit superieur et huileur 9 et 10

distributeur droit superieur

distributeur gauche

huileur1

huileur2

huileurs 3 et 4

huileur 5

huileur6

huileur7

huileur 8 arriere superieur

Si il faut des détails supplémentaires, je pourrais prendre d'autres photos avec mon APN, et je ferais un schéma en suivant le parcours des durites pour voir si je n'ai rien oublié.
Je me demande le type d'huile qu'il faut mettre dans le réservoir...
 
D

didbaba

Compagnon
Merci pour toutes ces photos, il faut maintenant étudier ça de près et repérer sur le plan les différentes arrivés. A première vue la machine est entièrement raccordée. Je me demande comment on est certain qu'un coup de pompe amène de l'huile partout, et qu'il n'y a pas un trou qui prend tout. Il y a un spécialiste de l'hydraulique dans la salle ?

Pour l'huile iso VG 68 pour glissière de machine. Moi j'y mettrai de la tonna S3 M mais c'est parce que j'en ai un gros bidon de 20L, il y a bien d'autres choix possibles. Si tu en veux quelques litres c'est possible, je n'utiliserai pas tout, mais faut voir si c'est rentable avec le prix du transport. J'avais passé commande chez lubexcel, ils ont aussi de la vactra comme préconisée dans la doc...

A plus tard je retourne à ma plomberie. Plus que 8m de tuyau à poser et on pourra de nouveau avoir de l'eau chaude dans la cuisine. La patronne a tout de même de drôles d'exigences...
 
G

gaston48

Compagnon
Je me demande comment on est certain qu'un coup de pompe amène de l'huile partout, et qu'il n'y a pas un trou qui prend tout

Bonsoir,

Avec une distribution en étoile toute simple, c’est ce qui se passerait.

Ici la pompe remplit à fond des injecteurs autonomes, avec leurs propres pistons et
ressorts, repartis un peu partout et qui vont ré-injecter ensuite à leur rythme, suivant
les pertes de charge du circuit à alimenter.

Tout ça est garni de valves antiretour là ou il faut.

Pratiquement pour lubrifier, il faut manoeuvrer la pompe principale, rapidement
et énergiquement, jusqu’à ce quelle devienne dure, là c’est la preuve que tout
les injecteurs sont gavés.
 
D

didbaba

Compagnon
Je comprends maintenant mieux le mécanisme, la répartition et les forme bizarre des jonctions. Avec un départ sous pression pour chaque point de graissage, on a l'autonomie et tout baigne dans l'huile. Merci Gaston48.
 
T

tomlesage

Apprenti
Maintenant que je lis gaston48, je me souviens que plus j'actionnais la manette plus ça devenait dur.
Mais pourquoi suis je le seul à avoir ce système sur les 10N, comment sont lubrifiés ces points précis sur les autres ?

edit : je me réponds à moi -même en regardant le schéma de graissage de la 10N, la localisation des lub type H4 sont identiques aux positionnements de mes injecteurs. Il en manque juste sur la table longitudinale qui devront être lubrifiés à la pompe à pousser. Et je pense en avoir raté un sur la vis du Z, il faudra que je remonte la table pour mieux voir dessous.
 
P

pierrepmx

Compagnon

Salut,

j'ai une petite remarque...

Peut-être y-a-t-il certains systèmes fonctionnant-ils comme ceci, mais en général, c'est un peu différent : la plupart des systèmes sont de type "Bijur" (marque américaine), dans lequel il n'y a pas "d'injecteurs à piston" qui se "gavent" et régurgitent leur huile.

Lorsque l'on actionne la pompe de lub manuelle, on remplit un petit réservoir intermédiaire, situé dans la pompe, d'un volume bien défini (sur de "petites" fraiseuses, c'est généralement réglable entre 1cc et 5cc par cycle).
Lorsque ce petit réservoir est plein, la poignée devient effectivement très dure.
Pour une lub automatique, c'est idem, sauf que le remplissage est assuré par un petit moteur ou un électroaimant, déclenché automatiquement toutes les 20 ou 30 minutes.

Une fois ce petit réservoir plein, un ressort crée une pression continue (comme lorsque l'on appuie sur le piston d'une seringue) pour le vider dans le réseau de lub .

Reste la question de l'équilibrage des débits,idéalement indépendamment de la topologie du réseau de lub.

Le débit dans chaque branche du circuit est imposé par la perte de charge (résistance) du circuit.
Si on avait des tuyaux "tout bêtes", le tuyau le plus court et/ou l'orifice le plus gros récupérerait la plus grande partie de l'huile, car il formerait la branche présentant la moindre de résistance.
Ce n'est bien évidemment pas ce que l'on veut.

Pour éviter ce phénomène, "yaka" rendre les pertes de charges indépendantes de la topologie du réseau...
Si les résistances présentée par toutes les branches sont identiques, alors la quantité d'huile injectée devient identique à chaque point d'injection.

La solution technique retenue est de créer un circuit "en forme de pieuvre" et de mettre un "frein" très important à chaque extrémité, au niveau de chaque injecteur.
Comme cette résistance est bien plus importante que celle du circuit amont (tuyaux et distributeurs), c'est finalement la résistance de l'injecteur qui impose la résistance de la branche, et donc le débit au point d'injection.

Ces injecteurs ont pour nom "doseur" en français, et "meter unit" en anglais.
Dans les systèmes de type intermittent, ou cyclique (pompe "one shot"), on utilise des doseurs avec un clapet anti-retour.
Il existe un autre système où une pompe envoie de l'huile en continu à une certaine pression. La distribution se fait de la même façon par doseurs calibrés, mais dans ce cas, il n'y a pas de clapet anti-retour. Ces doseurs s'appellent alors des "control units".



Ces doseurs existent en différentes "résistances", repérées par un numéro.
En passant d'un numéro au suivant, on a un débit qui double : numéros 5/0 à 5 chez Bijur, 0 à 9 ckez ILC, etc.... (5/0 le plus résistant, 5 le plus gros débit).

Pour info, équivalence entre les numérotations chez différents constructeurs :



et les débits (cc/s ???) pour une pression de 7 bars, à une température et une viscosité d'huile données :



En sortie de la pompe de lub, le circuit se compose donc de branches très résistantes, dans lesquelles le débit (relatif) ne dépend que du numéro du doseur.
Si la pompe injecte 5cc d'huile par cycle et que l'on a 20 doseurs N°1, on injecte 0.25cc d'huile à chaque point de lub.
Si on ne met que des doseurs N°2, on injectera toujours 0.25cc d'huile, mais l'écoulement sera deux fois plus rapide.
SI l'on met des doseurs de N° différents, on peut moduler finement les quantités d'huiles injectées à différents points (glissières, pignons, noix de vis...)

Du fait de cette très grande résistance, le petit réservoir de la pompe ne se vide pas instantanément mais au contraire très lentement, entre 5 et 10 minutes.
D'ailleurs, on a souvent un manomètre sur le circuit de lub, ce qui permet de vérifier qu'il n'y a pas de fuite : une fuite sur un raccord ou un tuyau, de résistance comparativement faible, récupérerait toute l'huile tout en faisant s'écrouler la pression dans le circuit.



Tout ça signifie que pour copier un système existant, il ne suffit pas de noter les points d'injection, il faut aussi noter le numéro de chaque doseur.

Sur ma Z1C, j'ai un système Bijur cyclique automatique, avec des dizaines de points d'injection. Les doseurs sont des N°1 (je n'en ai pas vu d"autres).

A propos, je cherche des doseurs Bijur pour replacer les deux qui sont cassés sur ma machine
Je ne trouve pas de distributeur qui vende à un particulier (et pour seulement deux pièces).
Il y a bien des doseurs pas chers chez Arceurotrade (UK), mais pour une fois, les anglais n'ont que du métrique, alors que sur ma Z1C, pourtant 100% française, c'est de l'UNC !
Il reste possible de faire de petits manchons d'adaptation, mais tant qu'à faire, je préférerais remplacer à l'identique.

Sur le site de Arceurotrade, il y a un lien vers un article qui décrit l'installation d'une lub centralisée sur un Myford ML7. C'est le même principe.

http://www.arceurotrade.co.uk/projects/myford-lube/ml7-lubrication.pdf

http://www.arceurotrade.co.uk/Catalogue/Machine-Spares/One-Shot-Lubrication-System

Le matériel vendu par Arceurotrade :




Voilà, c'était ma "petite" remarque
 
Dernière édition par un modérateur:
D

didbaba

Compagnon
Excellent.

Bon je viens de griller mon début de matinée à lire la petite remarque, à traîner sur les liens et fouiller internet avec les mots clés, mais ça valait le coup.
 

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