Arrivée de ma Vernier FV3S

Merci pour les compliments sur les push. C'est très long à faire. Et avec une monoplace, en trois secondes t'en détruit vite pour 20 000... La photo de "l'araignée" au début est explicite... à 350 balles le triangle (Hors taxes) avec 8 triangles par autos, la paye est vite satellisée... Et je te parle pas des carlingues en carbone, à 12 000 balles le bout... sans appret ni peinture... Heureusement, je fais ça aussi. Mais c'est plus long...

Pour le "champignonnage" du frein, je ne vois pas trop où se situe le problème. Ou alors j'ai loupé un truc...

Je conserve le bouton à deux courses et deux contacts. Il doit y avoir un contact repos sur l'arrêt moteur, et un contact travail sur le frein.

Via ce contact travail, le bouton marche doit piloter un relai 3NO auto-maintenu (avec retour par le contact repos) qui alimente le moteur. Souvent ces relais de moteurs ont un quatrième contact. Généralement NF. S'il n'y en a pas, je mettrai un contact auxiliaire.

Ce fameux contact NF ne fournira de la tension au champignon du frein que quand le moteur ne sera plus alimenté. Quand le moteur tournera, l'appui sur le champi n'aura aucun effet. Et c'est pour ça que je le veux jaune. Comme ça, on ne le confondra pas avec un arrêt d'urgence (et aussi parce que ce bouton... je l'ai déja !)

Et puisque je serai dans les boutons, je vais aussi ajouter un champi rouge. Pour l'arrêt d'urgence parce que le petit d'origine est archi plus conforme.

Je viens d'inventer la fraiseuse-champignonnière...

Bonne idée, je regarderai quand j'aurai câblé la bécane.

Tu as démonté le tien ?

C'est quoi ? Un disque, un tambour. La friction est métal ou en organique ?

Si je faisais des plaquettes neuves pour le mien, une de plus ou une moins...

ca y est, le "monstre" est en place.

Il a fallu presque une après-midi pour l'amener au fond de l'atelier à la place de la Huré. Merci à Véronique, ma femme qui déteste ce genre d'exercice et qui s'y est collé quand même.

Petits soucis avec le sélecteur de sens de rotation qui ne fonctionnait plus. Pas terrible la fixation Vernier avec des vis à tôle dans le polyester... Exit ces cochonneries et vivent les bonnes vis CHc traversantes avec écrous.

Au passage, remplacement d'un câble électrique bouffé par une courroie.

Un montage très moyen ce câble qui passe à ras des courroies... Il eut été si simple de mettre une bride-cavalier entre les deux boulons qu'on voit sur la photo.



La machine tourne. Vérification immédiate de la pompe à huile, tout est OK.

Il y a un truc qui ne me plait pas trop : on ne peut pas se servir des avances sans mettre la broche en rotation. A quoi ça sert d'avoir deux moteurs s'il faut obligatoirement mettre la broche en marche pour déplacer la table ? C'est bien en cas d'arrêt d'urgence, mais sans arrêt d'urgence, je n'y vois pas trop d'intérêt. Surtout parce que je déplace souvent ma table pour passer derrière la fraiseuse où je dispose d'outils pendus sur un râtelier.

Je vais envisager de recâbler ça quand j'aurais un peu de temps. A moins qu'on ne me démontre que ce serait une bêtise...

La visu ne marche pas. Oulah ! Un truc à 3000 balles TTC.. C'est un ND 780 Hendenhain. Le moindre composant coûte 1000 balles.



Essai de câblage de la visu en direct : tout fonctionne.

La machine était peut-être câblée sur 5 fils et je n'ai pas recâblé le neutre... Ou alors, la câble rongé a fait péter un fusible.

Le frein ne fonctionne pas. Aussi un problème de neutre ou de fusible ? Pas eu le temps de regarder parce qu'il fallait remettre en place tout le bazar que j'ai du enlever pour rentrer la fraiseuse. Un plein camion... Et la nuit est déjà là.

Pour ce frein, vu ce que nous dit Romain, si ça ne se règle pas avec le câblage d'un neutre, j'envisage de le remplacer par un disque de Peugeot 205 avec son étrier à commande hydraulique. ça devrait passer dans le bâti de la fraiseuse. Et si ça ne passe pas, je reduirais le diamètre du disque pour le faire passer. J'envisage de fabriquer une bride qui sera serrée sur l'arbre de la broche horizontale sur lequel je viendrais visser mon disque. Et pour tenir l'étrier, une traverse mécanosoudée boulonnée dans le bâti devrait faire l'affaire.

J'ai acheté des goupilles coniques de tête. il m'en manquait une. J'ai été obligé d'en commander 10. Donc, si quelqu'un est intéressé, je pourrais en fournir.

J'attends la visite d'un commercial (normalement jeudi.) s'il y a des gens intéressés pour une commande groupée d'huile soluble et d'huile de glissières, c'est le moment de vous manifester.

Et j'ai aussi commandé des voyants de niveau d'huile. J'ai aussi été obligé d'en commander en plus. Celui de la tête est en plein dans l'axe de projection des copeaux. On ne voit plus rien à-travers. Je vais probablement mettre un cache articulé en tôle d'inox devant.

La visu est réparée. Un fil s'était échappé du bornier.

En cours : réparation au carbone époxy de la tablette porte outils d'extrémité de table dont un petit morceau était cassé. .



Après nettoyage de la crépine de table complètement bouchée, j'ai mis 20 litres de liquide d'arrosage dans le carter, la pompe tourne, mais rien ne sort. 20 litres, ça devrait suffire, non ?

La pompe tourne peut être à l'envers. Ou bien elle est désamorcée. Il me semble qu'elle se trouve-au-dessus du niveau de la bâche. On verra ça demain.

J'ai deux boutons de commande de pompe. apparemment montés en série. Est-ce normal ?



Apparemment, celui de droite commande bien la pompe, je l'entends tourner mais rien ne sort du tuyau.

Et l'autre, le bouton central n'a aucune action quand le moteur d'avance est à l'arrêt. Lorsque le moteur d'avance fonctionne, une action dans un sens ou dans l'autre sur cet interrupteur coupe le moteur d'avance. Quel intérêt ?

KITE a dit:

C’est souvent le cas, et comme toi, ça m’ennuie aussi.
Je ne connais pas la raison de cette façon de faire, peut-être d'éviter de venir entrer en collision avec l’outil à l’arret.

Cliquez pour agrandir...

Salut,

J'y ai pensé aussi, mais la seule fois où je suis rentré en avance rapide dans une pièce, la broche tournait et j'ai quand même pris la fraise dans les dents (les miennes...)

Pour ceux qui veulent acheter une fraiseuse à un prix limité, un petit sujet sur le site de mon association

https://thomas-racing.blog4ever.com/arrivee-d-une-nouvelle-fraiseuse

C'est sacrément précis ces bécanes...

Après réglages des lardons, basculement de table 0,01 mm sur 700 mm de course et moins de 0,03 sur l'intégralité de la course (1000 mm)



Finalement, j'ai compris comment fonctionne le panneau de commande. Suivant la position des interrupteurs, on peut asservir ou pas le moteur d'avances à celui de la broche. Contrairement à ce que j'avais écrit, on peut donc déplacer la table, broche arrêtée, pour faire des réglages.

Finalement, ma Vernier est semble-t-il un peu differente de celle de Romain. Au moins en ce qui concerne le câblage electrique.

Le frein fonctionne très bien à condition de savoir s’en servir. Il entre en action quand la machine est sous tension et arret d’urgence verrouillé.

Il y a une legere temporisation entre la coupure d’alimentation du moteur et la commande du frein. Ça doit permettre de limiter son usure.

En tout cas, je suis ravi de mon achat de remplacement. Cette bécane est douce et précise.

Utilisation en scie radiale;

Voilà pourquoi je voulais une "S". Ou plus exactement une fraiseuse avec un mètre de course.

ici, c'est une platine de 500 mm qui est sciée. Mais je coupe parfois des tôles épaisses d'un mètre de largeur.

la scie à un diametre de 315 mm.



Grâce à la grande table (1500 mm) Avec une reprise, on peut couper parfaitement droit des bandes de tôles de deux metres

Salut

J'en suis très satisfait. Douce, précise, bonnes courses. Et même silencieuse. J'apprecie la grande table. On peut faire une bricole sur un étau secondaire, placé à côté du gros étau et d'un montage d'usinage sans avoir besoin de démonter le reste.



J'ai déjà scié une tôle d'un mètre sans débridage.

Du coup, je me suis offert ( d'occasion, l'occasion ayant fait le larron) deux mors de serrage SAGOP RP 80. Ce sont deux demis étaux indépendants et appariés qu'on peut placer comme on veut pour serrer des pièces de grande largeur sans autre limitation que la longueur de la table. Donc, ici plus d'un mètre vingt...




Par rapport à ma Huré, je n'ai qu'un regret mais je m'y attendais : la tête est moins rigide. Ça n'a pas trop d'importance avec des fraises de bonne facture hélicoïdales. Mais j'ai une cochonnerie à plaquettes triangulaires droites (tourteau Otelo, low-cost, n'achetez pas ça, c'est une daube...) que je réserve pour l'usinage des aciers trempés pour ne pas flinguer mes bons tourteaux à usiner des choses " pas usinables"...


Évidemment, quand on se sert de ça, ça cogne dur. Et là, la tête vibre. Avec la Huré et sa tête hyper rigide comme les Huron, c'était la console qui vibrait. Là pas de souci avec le bas de la bécane, mais la tête vibre. A mon avis, c'est pareil avec une Dufour et certainement pire avec une Gambin.

Je n'ai pas eu de souci avec des tourteaux de qualité professionnelle.

Je n'aime pas trop la position des manettes de sélection des avances. Trop bas a mon gout. Ces bécanes, et la plupart des autres n'ont pas été faites pour des gaillards d'un mètre 90.

Le table n'est pas assez large pour mon gros étau SAGOP (ouverture 400...) Mais même avec une Huron MU6, le problème devrait être identique. Donc, probablement sans solution...
Du coup, il y a toujours du liquide d'arrosage qui coule avant d'être récupéré par la bavette caoutchouc puis par celle en alu que j'ai récupérée de ma Huré. Si j'avais eu plus de place, je l'aurais faite plus grande cette bavette alu. Mais mon atelier est trop petit et j'ai besoin de pouvoir accéder à une raboteuse qui se trouve à proximité.

La position du bouton de mise sous tension a l'arrière ne me plaisait pas. Et en plus, il ne coupait pas l'alimentation des transformateurs abaisseurs de tension qui restaient en permanence sous tension. J'ai donc ajouté un sectionneur sur l'armoire électrique de létabli le plus proche. Ça m'évite d'avoir à contourner la machine pour la mettre en service ou l'arrêter.

Un autre truc pas terrible : l'avance lente reste embrayee quand on relâche le levier d'avance rapide. Attention à bien penser à l'arrêter...

Mais globalement, chaque fois que je me sers de cette machine, c'est avec un plaisir certain. Pour rien au monde je ne reviendrais en arrière.

Et je continue à regarder les petites annonces. J'ai mis des mois à la trouver, mais je ne l'ai pas payée cher au regard de son état mecanique. Quand je vois les Vernier, Dufour en ruine, ou d'autres marques dont je ne voulais surtout pas, proposées au même prix et très souvent bien plus petites, avec des visu a Led rouges qui ont 35 ans ou pas de visu du tout, je me dis que j'ai bien fait d'aller la chercher en Haute-Savoie. Et la plupart des FV3S dans le même état sont affichées pas loin du double du prix que je l'ai payée.

Mais comme tu le dis, il faut de la place autour. Ce n'est, hélas pas une machine de citadin, sauf s'il est assez riche pour disposer de beaucoup de surface.