S
seb89
Compagnon
Bonjour,
Il y a quelque temps, j’avais besoin de percer des trous dans un ressort plat.
Évidemment, ce fut un échec.
Après quelques recherches sur le net, j’ai découvert l’électro-érosion.
Technique qui doit permettre de percer des trous dans des matériaux conducteurs quelque soit leurs duretés.
En m’inspirant des travaux de « Ducran lapoigne » sur ce forum, j’ai réalisé ma machine dont voici une description.
La partie mécanique est essentiellement constituée de plaques d’aluminium de 10mm et 15mm d’épaisseur (récupération), de laiton et de visserie inox.
Le diélectrique étant de l’eau déminéralisée, j’ai évité les matériaux qui s’oxydent trop facilement.
Pour commencer, la base : Une plaque d’aluminium de 180mm x 210mm x15mm, un tube carré en aluminium de 25mm x 25mm en 2mm d’épaisseur (Provenance GSB), un manchon de 21mm x 21mm ( à l’intérieur du tube) et un renfort (Pour assurer la perpendicularité de la colonne)
Le tout assemblé avec des vis TF de 4 et 5 en inox.
Le mécanisme de déplacement de l’électrode, toujours en aluminium, est constitué d’un chariot coulissant sur des queues d’aronde avec des lardons en laiton.
N’ayant pas de plaque d’épaisseur suffisante, les queues d’aronde sont vissées sur une plaque de 10mm d’épaisseur.
Je ne sais pas si tout cela est recommandé, mais ça fonctionne, sans trop de jeu et le mouvement est doux et sans points durs. (Coup de bol ?)
Le déplacement du chariot se fait à l’aide d’une tige filetée de 3 (En acier, en attendant d’en trouver une en inox) et d’une noix en laiton. Cette tige est entraînée par un moteur via une courroie crantée à une vitesse de quelques tours minutes. (Une vingtaine environ.)
Le moteur réducté est de récupération et d’origine inconnue, mais semble être de bonne qualité (swiss made)
Après les premier essais, le diélectrique devenant rapidement tout noir, j’ai rajouté un système de filtration. Il est constitué du bocal d’un vieux filtre anticalcaire, de mousse comme matière filtrante et d’une pompe d’aquarium. Au départ je voulais utiliser un filtre à gazole, mais quand j’ai vu le prix… aie !!!
Avec la mousse la filtration est efficace et le nettoyage (Fréquent) est facile.
Par contre, la pompe d’aquarium, malgré un débit intéressant n’a pas de pression et l’arrosage de la pièce n’est pas suffisamment efficace. (Point à améliorer)
Le porte électrode est fait à partir d’un manchon 12 x 17 de plomberie en laiton sur lequel j’ai moulé une résine de réparation servant d’isolant.
J’ai également réalisé un porte électrode rotatif, qui améliore efficacement la vitesse de perçage et donne d’autres possibilités à la machine
Voila, c’est un peu près tout pour la partie mécanique.
Si certaines personnes sont intéressées j’essaierai de répondre à d’éventuelles questions.
Serge.
Il y a quelque temps, j’avais besoin de percer des trous dans un ressort plat.
Évidemment, ce fut un échec.
Après quelques recherches sur le net, j’ai découvert l’électro-érosion.
Technique qui doit permettre de percer des trous dans des matériaux conducteurs quelque soit leurs duretés.
En m’inspirant des travaux de « Ducran lapoigne » sur ce forum, j’ai réalisé ma machine dont voici une description.
La partie mécanique est essentiellement constituée de plaques d’aluminium de 10mm et 15mm d’épaisseur (récupération), de laiton et de visserie inox.
Le diélectrique étant de l’eau déminéralisée, j’ai évité les matériaux qui s’oxydent trop facilement.
Pour commencer, la base : Une plaque d’aluminium de 180mm x 210mm x15mm, un tube carré en aluminium de 25mm x 25mm en 2mm d’épaisseur (Provenance GSB), un manchon de 21mm x 21mm ( à l’intérieur du tube) et un renfort (Pour assurer la perpendicularité de la colonne)
Le tout assemblé avec des vis TF de 4 et 5 en inox.
Le mécanisme de déplacement de l’électrode, toujours en aluminium, est constitué d’un chariot coulissant sur des queues d’aronde avec des lardons en laiton.
N’ayant pas de plaque d’épaisseur suffisante, les queues d’aronde sont vissées sur une plaque de 10mm d’épaisseur.
Je ne sais pas si tout cela est recommandé, mais ça fonctionne, sans trop de jeu et le mouvement est doux et sans points durs. (Coup de bol ?)
Le déplacement du chariot se fait à l’aide d’une tige filetée de 3 (En acier, en attendant d’en trouver une en inox) et d’une noix en laiton. Cette tige est entraînée par un moteur via une courroie crantée à une vitesse de quelques tours minutes. (Une vingtaine environ.)
Le moteur réducté est de récupération et d’origine inconnue, mais semble être de bonne qualité (swiss made)
Après les premier essais, le diélectrique devenant rapidement tout noir, j’ai rajouté un système de filtration. Il est constitué du bocal d’un vieux filtre anticalcaire, de mousse comme matière filtrante et d’une pompe d’aquarium. Au départ je voulais utiliser un filtre à gazole, mais quand j’ai vu le prix… aie !!!
Avec la mousse la filtration est efficace et le nettoyage (Fréquent) est facile.
Par contre, la pompe d’aquarium, malgré un débit intéressant n’a pas de pression et l’arrosage de la pièce n’est pas suffisamment efficace. (Point à améliorer)
Le porte électrode est fait à partir d’un manchon 12 x 17 de plomberie en laiton sur lequel j’ai moulé une résine de réparation servant d’isolant.
J’ai également réalisé un porte électrode rotatif, qui améliore efficacement la vitesse de perçage et donne d’autres possibilités à la machine
Voila, c’est un peu près tout pour la partie mécanique.
Si certaines personnes sont intéressées j’essaierai de répondre à d’éventuelles questions.
Serge.
Dernière édition: