F
francis75
Ouvrier
Bonjour,
J'étais gêné par le bagottement du chariot.
En chariotage normal, pas trop de problème, mais j'utilise souvent mon tour avec une équerre de fraisage, et là, ça ne va plus !
Comme beaucoup de petits tours (Emco, Toyo), le chariot est principalement guidé par la glissière avant prismatique en "vé", la glissière plate du fond ne servant qu'à empêcher une rotation transversale.
En utilisant une équerre de fraisage, avec une fraise ou un foret dans la poupée fixe, les efforts axiaux sur le chariot deviennent très importants.
Comme la glissière prismatique n'est pas dans l'axe de la poupée, les efforts créent une sorte de couple de rotation sur le chariot autour d'un axe vertical situé quelque part entre l'axe de la poupée et celui de la glissière prismatique.
Si le chariot n'est pas parfaitement maintenu par le dessous, alors il se soulève de la glissière prismatique avec les conséquences qu'on imagine : cotes non respectées, broutement du forêt qui se désaxe au fur et à mesure que les contraintes augmentent.
La plaque d'origine et le chariot
Donc, les glissières ont leur dessous rectifié.
Il faut jouer sur le serrage des 2 vis M5 et du contre-serrage par les 2 vis sans tête M4 pour régler le jeu.
Les inconvénients de cette solution : frottement acier contre acier et on serre indifféremment l'une ou l'autre glissière.
J'ai remplacé ce système par (dans l'ordre de montage) :
1 - Une entretoise de 1,6 mm d'épaisseur faite avec les moyens du bord, soit 2 plaques de laiton de 8/10.
En effet le chariot n'arrive pas au niveau des glissières. L'écart est de 1,5 mm.
2 - Une "plaque lardons" en laiton de 8/10. Des lardons indépendants risquaient d'être assez difficiles à bien maintenir vu le manque de place
3 - Une contre plaque en acier de 3mm.
Cette fois-ci, elle est bloquée contre le chariot par ses 2 vis M5.
6 vis sans tête m4 permettent de régler le jeu en poussant la "plaque lardons".
Les photos se passent de commentaire. J'ajoute seulement que la "plaque lardons manquait d'élasticité (on voit sur la photo les marques des vis). Alors j'ai fait tant bien que mal 2 petites rainures de 4 à 5/10e de profondeur avec une fraise en bout (ou plutôt plusieurs fraises ...) .
Je suis content du résultat. Le mouvement est beaucoup plus doux, et il n'y a plus de soulèvement.
On verra à l'usage ce que vaut vraiment la solution.
Si quelqu'un a proposé la même chose avant, qu'il m'en excuse. J'ai fait quelques recherches, mais je n'y ai pas passé des heures non plus.
En espérant que cette modeste amélioration serve à d'autres. Je pense qu'elle conviendrait aussi au cousin Toyo ML210.
De gauche à droite : Contre-plaque, 'plaque lardons', entretoise.
Dans l'ordre d'assemblage
J'étais gêné par le bagottement du chariot.
En chariotage normal, pas trop de problème, mais j'utilise souvent mon tour avec une équerre de fraisage, et là, ça ne va plus !
Comme beaucoup de petits tours (Emco, Toyo), le chariot est principalement guidé par la glissière avant prismatique en "vé", la glissière plate du fond ne servant qu'à empêcher une rotation transversale.
En utilisant une équerre de fraisage, avec une fraise ou un foret dans la poupée fixe, les efforts axiaux sur le chariot deviennent très importants.
Comme la glissière prismatique n'est pas dans l'axe de la poupée, les efforts créent une sorte de couple de rotation sur le chariot autour d'un axe vertical situé quelque part entre l'axe de la poupée et celui de la glissière prismatique.
Si le chariot n'est pas parfaitement maintenu par le dessous, alors il se soulève de la glissière prismatique avec les conséquences qu'on imagine : cotes non respectées, broutement du forêt qui se désaxe au fur et à mesure que les contraintes augmentent.
La plaque d'origine et le chariot
Donc, les glissières ont leur dessous rectifié.
Il faut jouer sur le serrage des 2 vis M5 et du contre-serrage par les 2 vis sans tête M4 pour régler le jeu.
Les inconvénients de cette solution : frottement acier contre acier et on serre indifféremment l'une ou l'autre glissière.
J'ai remplacé ce système par (dans l'ordre de montage) :
1 - Une entretoise de 1,6 mm d'épaisseur faite avec les moyens du bord, soit 2 plaques de laiton de 8/10.
En effet le chariot n'arrive pas au niveau des glissières. L'écart est de 1,5 mm.
2 - Une "plaque lardons" en laiton de 8/10. Des lardons indépendants risquaient d'être assez difficiles à bien maintenir vu le manque de place
3 - Une contre plaque en acier de 3mm.
Cette fois-ci, elle est bloquée contre le chariot par ses 2 vis M5.
6 vis sans tête m4 permettent de régler le jeu en poussant la "plaque lardons".
Les photos se passent de commentaire. J'ajoute seulement que la "plaque lardons manquait d'élasticité (on voit sur la photo les marques des vis). Alors j'ai fait tant bien que mal 2 petites rainures de 4 à 5/10e de profondeur avec une fraise en bout (ou plutôt plusieurs fraises ...) .
Je suis content du résultat. Le mouvement est beaucoup plus doux, et il n'y a plus de soulèvement.
On verra à l'usage ce que vaut vraiment la solution.
Si quelqu'un a proposé la même chose avant, qu'il m'en excuse. J'ai fait quelques recherches, mais je n'y ai pas passé des heures non plus.
En espérant que cette modeste amélioration serve à d'autres. Je pense qu'elle conviendrait aussi au cousin Toyo ML210.
De gauche à droite : Contre-plaque, 'plaque lardons', entretoise.
Dans l'ordre d'assemblage
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