J
j.f.
Compagnon
Bonsoir,
lorsqu'on serre une vis, la vis et les filets sont mis en tension et se comportent comme un ressort de grande raideur. On peut d'ailleurs mettre en relation directe l'angle de rotation d'une vis et soit la tension (si la vis tire) soit la pression (si la vis pousse). De plus, il y a les dépouilles. L'extrémité de l'outil plonge un peu dans la matière. Très rigide, il déforme localement, élastiquement ou plastiquement ou en la coupant en entrant dedans - peu importe - l'alésage (ça suffit à amorcer le processus, l'arrête a dépassé le diamètre de départ), y'a plus qu'à tourner !
Comme quand on appuie un foret sur une pièce et qu'on démarre la perceuse seulement après. Comme quand on passe un coup de lime ou de scie. Comme quand on démarre un tour avec l'outil qui porte sur la pièce.
Jamais rien n'est en butée ! D'ailleurs, on le sent très bien. Si on serre trop la vis, l'outil coupant rentre trop dans la fonte. C'est un outil coupant, avec des dépouilles. Et là, ça devient très dur de faire tourner l'ensemble. Ce n'est pas un frottement. L'extrémité coupe le métal et entre dedans avant même qu'on ait commencé à mettre en mouvement. Comme avec une scie : si en appuyant à l'arrêt la lame sur la pièce la denture ne commençait pas déjà à entamer la matière, ce n'est pas en la déplaçant que ça changerait quelque chose.
lorsqu'on serre une vis, la vis et les filets sont mis en tension et se comportent comme un ressort de grande raideur. On peut d'ailleurs mettre en relation directe l'angle de rotation d'une vis et soit la tension (si la vis tire) soit la pression (si la vis pousse). De plus, il y a les dépouilles. L'extrémité de l'outil plonge un peu dans la matière. Très rigide, il déforme localement, élastiquement ou plastiquement ou en la coupant en entrant dedans - peu importe - l'alésage (ça suffit à amorcer le processus, l'arrête a dépassé le diamètre de départ), y'a plus qu'à tourner !
Comme quand on appuie un foret sur une pièce et qu'on démarre la perceuse seulement après. Comme quand on passe un coup de lime ou de scie. Comme quand on démarre un tour avec l'outil qui porte sur la pièce.
Jamais rien n'est en butée ! D'ailleurs, on le sent très bien. Si on serre trop la vis, l'outil coupant rentre trop dans la fonte. C'est un outil coupant, avec des dépouilles. Et là, ça devient très dur de faire tourner l'ensemble. Ce n'est pas un frottement. L'extrémité coupe le métal et entre dedans avant même qu'on ait commencé à mettre en mouvement. Comme avec une scie : si en appuyant à l'arrêt la lame sur la pièce la denture ne commençait pas déjà à entamer la matière, ce n'est pas en la déplaçant que ça changerait quelque chose.