Les exercices d’apprentissage, de nos aïeux

  • Auteur de la discussion moufy55
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M

Marc le Gaulois

Compagnon
Les dessins sont très beaux mais les cotations sans tolérances ça me donne de l'urticaire.
Et puis le gars qui a fait ses dessins a son école loin, très loin derrière lui : il a fait sa vie avec ses hauts et ses bas et je l'imagine mal ruminer sur ces bouts de papier d'une autre époque.

Vive la CAO !

C'est tout de même beaucoup mieux de construire en 3D et de pouvoir extraire des vues et y ajouter des tolérances sans avoir à se prendre le choux avec des hachures, de la caligraphie, de l'encre...
On peut jouer avec ce qu'on est en train de dessiner, le faire tourner, étudier les coupes, avoir les masses, mettre des liens et voir les machins bouger.

On peut se concentrer sur le principal et laisser l'auxilliaire à la machine.

Jamais de la vie j'aurais fait du vrai dessin industriel pour des projets persos : beaucoup trop contraignant.
Je me souviens des hachures, du cartouche (sa mere le cartouche !), du tracé au normographe qui prenait une plombe pour juste écrire mes nom et prénom...
" beaucoup trop contraignant" " qui prenait une plombe" en même temps ça apprenait la patience , l'application , la fierté du travail bien fait et en se disant " plus tard je montrerait ça a mes fils " et effectivement les fils étaient en admiration devant les dessins de leur père , comme devant les pièces que vous montrez sur vos photos .:smt023
Le travail soigné , est un moyen de retrouver une certaine confiance en soit , d'éviter la déprime, d' être bien dans sa tête , il reste quoi aux jeunes??? même les sculptures sont faites sont faites a la machines .:smileyvieux:
Pour certain ça leur va bien , pour les autres :spamafote:
 
F

FB29

Rédacteur
mais les cotations sans tolérances
De mémoire, pour le CAP de dessinateur, on ne mettait pas les tolérances. Pour mon CAP de dessinateur en constructions électriques je ne me souviens pas l'avoir fait.
Je pense que dans les grands bureaux d'études, c'était au niveau projeteur, un cran au-dessus que l'on s'en préoccupait (?), car mettre des tolérance suppose que l'on maîtrise l'ensemble du montage.

C'est un peu comme pour ces magnifiques pièces d'ajustage. La conception n'était probablement pas faite par l’exécutant.
 
Dernière édition:
Y

yvon29

Compagnon
Bonjour

Faut savoir qu'il y avait une hiérarchie dans le BE :
Calqueur niv inv à 215
Dessinateur petites études 225 à 240
Dessinateur études 255 à 270
Projeteur 285 à 335
Chef de groupe dessin 365 à 425

Echelon d'il y a 20 ans au moins...

Jusqu'en 85 plus de la moitié des études / tracés se faisaient à la planche

On a eu un DAO computervision qui a du arriver entre 75 et 77 ( peut-être avant ?)

Par exemple on faisait les plans de genre de pièce :
1 planche format A0 pour chaque
Sauf celle du haut à droite plutôt 5 planches au moins
Screenshot_20230422_094525_com.google.android.googlequicksearchbox_edit_24704468162375.jpg


Celle-ci 3 à 6 planches A0
Screenshot_20230422_094544_com.google.android.googlequicksearchbox_edit_24674503573317.jpg


Je ne suis pas sûr qu'aujourd'hui on fasse encore des plans côtés : les volumes 3D doivent certainement intégrer tous les écarts autorisés.

C'est fini les fraiseurs ou tourneurs qui avait la planche A0 suspendue avec des aimants sur le poste de travail
 
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K

kiki86

Compagnon
bonsoir
pour Yvon
études 1
études 2
projeteur 1
projeteur 2
chef de groupe
chef de B.E
 
Y

yvon29

Compagnon
À oui j'avais oublié 1 et 2
J'avais une collègue qui était fière de sa promo P2 !
 
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