Bonjour,
Jajalv:
Merci beaucoup pour ton action, efficace comme toujours.
Jean-Yves, tu as écrit:
Exact, mais cela n’empêche pas quand on s’intéresse à un sujet de pousser l’étude le plus loin possible vers la perfection, par simple curiosité ou par plaisir. Je suis un mordu de métrologie et pas seulement dans la mesure des dimensions.
Le taillage par génération est non seulement intéressant pour un bricoleur qui rechercherait "la beauté de la chose" mais parce qu’il lui permettait aussi de faire des économies. Avec un seul outil il pourrait tailler tous les nombres de dents dans un module donné et même dans tous les modules, selon la méthode de taillage utilisée. Il pourrait même faire du taillage par génération sans être obligé de passer à la commande numérique. Il lui faudrait juste un jeu d’engrenages bien fourni (bien plus que pour le filetage au tour) qui ne se justifierait que pour un grand nombre de roues à tailler.
Des mécanismes qui paraissent simples et qui tournent très lentement comme les mouvements d’horlogerie peuvent nécessiter une grande précision sur les profils dans certains cas, par exemple pour éviter le problème critique de l’arc-boutement sur un pignon à 6 ailes et qui est mené. Les « Anciens » y arrivaient sans générateur de profil.....mais après de nombreuses années de pratique du métier et aussi grâce à quelques outillages spécifiques.
Les bricoleurs ou des modélistes peuvent avoir des moteurs électriques ou du petit outillage (style Dremel) qui tournent à 20 000 ou 30 000 tr/mn et sur lesquels ils voudraient monter des engrenages. Il est préférable dans ce cas d’avoir un profil de dents bien taillé.
Jajalv:
Merci beaucoup pour ton action, efficace comme toujours.
Jean-Yves, tu as écrit:
Exact, mais cela n’empêche pas quand on s’intéresse à un sujet de pousser l’étude le plus loin possible vers la perfection, par simple curiosité ou par plaisir. Je suis un mordu de métrologie et pas seulement dans la mesure des dimensions.
Le taillage par génération est non seulement intéressant pour un bricoleur qui rechercherait "la beauté de la chose" mais parce qu’il lui permettait aussi de faire des économies. Avec un seul outil il pourrait tailler tous les nombres de dents dans un module donné et même dans tous les modules, selon la méthode de taillage utilisée. Il pourrait même faire du taillage par génération sans être obligé de passer à la commande numérique. Il lui faudrait juste un jeu d’engrenages bien fourni (bien plus que pour le filetage au tour) qui ne se justifierait que pour un grand nombre de roues à tailler.
Des mécanismes qui paraissent simples et qui tournent très lentement comme les mouvements d’horlogerie peuvent nécessiter une grande précision sur les profils dans certains cas, par exemple pour éviter le problème critique de l’arc-boutement sur un pignon à 6 ailes et qui est mené. Les « Anciens » y arrivaient sans générateur de profil.....mais après de nombreuses années de pratique du métier et aussi grâce à quelques outillages spécifiques.
Les bricoleurs ou des modélistes peuvent avoir des moteurs électriques ou du petit outillage (style Dremel) qui tournent à 20 000 ou 30 000 tr/mn et sur lesquels ils voudraient monter des engrenages. Il est préférable dans ce cas d’avoir un profil de dents bien taillé.
Bonjour ,
De la métrologie , j'en ai fait durant des années ... et compte tenu de nos fabrications nombreuses et variées nous étions très bien equipés .
Je pense que c'est surtout le prix de la fraise qui justifie la fourchette (17->20 dents ) d'utilisation de ces fraises module et que c'est logique que son profil soit celui de la 17 dents .
Le nombre le plus faible car la dent la plus "fine" et qui convient pour d'autres rapport .
Maintenant , bien sûr ton mode de taillage au fly- cutter est plus économique en outillage , mais probablement pas en production ; et il faudrait aussi comparer la qualite du profil de denture au point vue microgéometrique ( rugosité , etat de surface ) .
De la métrologie , j'en ai fait durant des années ... et compte tenu de nos fabrications nombreuses et variées nous étions très bien equipés .
Je pense que c'est surtout le prix de la fraise qui justifie la fourchette (17->20 dents ) d'utilisation de ces fraises module et que c'est logique que son profil soit celui de la 17 dents .
Le nombre le plus faible car la dent la plus "fine" et qui convient pour d'autres rapport .
Maintenant , bien sûr ton mode de taillage au fly- cutter est plus économique en outillage , mais probablement pas en production ; et il faudrait aussi comparer la qualite du profil de denture au point vue microgéometrique ( rugosité , etat de surface ) .
JeanYves a dit:
Bonjour JeanYves
Oui, effectivement mais je n'ai pas cette pédale. Il faudra que je pense à en installer une. Merci d'avoir soulevé ce petit problème.
Sulren: il existe des normes horlogères concernant les profils de denture pour les mouvements de montres. Je crois que ce sont les normes NIHS mais je n'en suis pas sûr.
J'ai beaucoup étudié l'horlogerie au Technicum de La Chaux-de-Fonds mais, c'est vieux...
En tous cas, félicitations pour ton travail minutieux
Amicalement
Pierre
Bonjour,
Merci pour ton message vero.
J’ai acheté les normes suisses NIHS il y a quelques années. En fait on les trouve ainsi que les autres normes (British standard, etc) dans des ouvrages comme « Wheel and Pinion Cutting in Horology ».
Voici le plus petit train d’engrenages non horlogers que je possède. C’est un réducteur à 6 étages, sans compter celui d’entrée. Il a très probablement été réalisé en Suisse (moteur Escap je crois). Désolé pour la mauvaise qualité de l’éclairage. Je n’ai pas encore ma boîte à lumière.
Voici la roue d’entrée de 28 dents pour un diamètre extérieur de 5,2 mm soit un module de 0,17 comme tous les autres engrenages du réducteur. Je n'ai pas pu faire la poussière car mon pinceau le plus fin est en poils de martre. Il m'en aurait fallu un en poils de ... .. guêpes.
Vu de l’horlogerie des montres c’est du gros.
« Voici la plus petite roue d’échappement à cylindre jamais réalisée, d’un diamètre de 2,3 mm soit une ligne environ. Ce travail aurait été fait par Lucien Galliot né en 1841 ou 1842, pour une montre destinée à l’impératrice d’Autriche de l’époque » (dixit la revue N°66 de l’A.F.A.H.A. que j’ai reçue ce matin et de laquelle j’ai scanné cette photo).
Les dents ne sont pas dans le plan de la roue, mais portées par des bras perpendiculaires à la roue. On ne peut pas parler de module dans ce cas mais il serait de 0,16
Le gars devait être un as de la lime à dents microscopiques (brunissoir) et on se dit qu’un bon projecteur de profils comme le tien lui aurait rendu un grand service.
Merci pour ton message vero.
J’ai acheté les normes suisses NIHS il y a quelques années. En fait on les trouve ainsi que les autres normes (British standard, etc) dans des ouvrages comme « Wheel and Pinion Cutting in Horology ».
Voici le plus petit train d’engrenages non horlogers que je possède. C’est un réducteur à 6 étages, sans compter celui d’entrée. Il a très probablement été réalisé en Suisse (moteur Escap je crois). Désolé pour la mauvaise qualité de l’éclairage. Je n’ai pas encore ma boîte à lumière.
Voici la roue d’entrée de 28 dents pour un diamètre extérieur de 5,2 mm soit un module de 0,17 comme tous les autres engrenages du réducteur. Je n'ai pas pu faire la poussière car mon pinceau le plus fin est en poils de martre. Il m'en aurait fallu un en poils de ... .. guêpes.
Vu de l’horlogerie des montres c’est du gros.
« Voici la plus petite roue d’échappement à cylindre jamais réalisée, d’un diamètre de 2,3 mm soit une ligne environ. Ce travail aurait été fait par Lucien Galliot né en 1841 ou 1842, pour une montre destinée à l’impératrice d’Autriche de l’époque » (dixit la revue N°66 de l’A.F.A.H.A. que j’ai reçue ce matin et de laquelle j’ai scanné cette photo).
Les dents ne sont pas dans le plan de la roue, mais portées par des bras perpendiculaires à la roue. On ne peut pas parler de module dans ce cas mais il serait de 0,16
Le gars devait être un as de la lime à dents microscopiques (brunissoir) et on se dit qu’un bon projecteur de profils comme le tien lui aurait rendu un grand service.
Rouages et engrenages
Joli,joli, à l'époque, la fabrication des roues d'échappement à cylindre constituait un métier à part entière. Dans le cadre de mes études, j'ai eu des cours sur l'horlogerie. J'ai fait un cours de pivotage et j'ai manié l'archet et le brunissoir. J'ai également fait un cours de réglage comme on les faisait à l'époque entièrement à la main et à la brucelle. J'ai fait des mises en marche avec spiral plat et des mises en marche "Breguet" avec le spiral qui revient à l'étage supérieur au dessus de la dernière spire.
Ceci pour te dire que je suis toujours avec attention tous tes posts qui ont une qualité très professionnelle.
Encore toutes mes félicitation pour tes activités.
Amicalement
Pierre
Joli,joli, à l'époque, la fabrication des roues d'échappement à cylindre constituait un métier à part entière. Dans le cadre de mes études, j'ai eu des cours sur l'horlogerie. J'ai fait un cours de pivotage et j'ai manié l'archet et le brunissoir. J'ai également fait un cours de réglage comme on les faisait à l'époque entièrement à la main et à la brucelle. J'ai fait des mises en marche avec spiral plat et des mises en marche "Breguet" avec le spiral qui revient à l'étage supérieur au dessus de la dernière spire.
Ceci pour te dire que je suis toujours avec attention tous tes posts qui ont une qualité très professionnelle.
Encore toutes mes félicitation pour tes activités.
Amicalement
Pierre
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