M
MacPepR
Ouvrier
Il se produisait un phénomène plutôt désagréable sur mon vénérable Ernault AC 280 : barre d’avances immobilisée.
L’entraîneur en sortie de boîte désigné par la flèche rouge ci-dessous tournait mais pas le couplage sur la barre d’avance désigné par la flèche jaune. Entre les deux il y a ce que j’ai appelé « embrayage ».
Après retrait de l’écrou qui appuie sur le ressort on peut voir ça.
Et plus précisément le mécanisme d’entraînement, « embrayage », dans lequel la pièce désignée par la flèche rouge est solidaire de l’arbre de sortie de boîte. Elle est reliée à un cône femelle, flèche rose, par l’intermédiaire de trois vis.
La flèche jaune désigne la partie entraînée de l’embrayage, un cône mâle pressé à l’intérieur de l’autre par le ressort. C’est l’adhérence entre les deux qui transmet le mouvement.
Ouvert, ça donne ça :
Pour continuer le démontage, on chasse la goupille traversante désignée par la flèche. Attention, il y a aussi une autre extrémité de goupille qui retient une clavette à l’intérieur du manchon. Ne pas confondre, la seconde ne débouche que d’un côté.
Ensuite, on pousse le traînard vers la droite et on dégage la barre d’avance de son palier côté broche.
Les soupçons se portent sur les deux cônes qui ont dû être déformés par les années de labeur. Un rodage des deux surfaces ne fera de toutes façons pas de mal.
Onction à la pâte à roder fine et travail à la façon d’un rodage de soupape.
Résultat après rodage et nettoyage.
Pour le remontage, il faut ruser un peu. Le problème est de comprimer le ressort pendant l’engagement de l’écrou sur le manchon entraîneur.
Pour ça, un tube d’acier coupé en deux dans le sens de la longueur, une rondelle d’appui coupée également en deux. Deux « Flersex » pour maintenir le tout autour de la barre d’avance.
« L’outil » en place, coincé entre le traînard et l’écrou à revisser. Au début, l’embrayage patine toujours, à un moment, le serrage de l'écrou sur le ressort donne une force qui fait coller suffisamment les deux cônes et ô miracle, la barre d’avance est de nouveau entraînée. Un ¼ de tour de serrage en plus et roule !
Dernière vérification, le dispositif de débrayage commandé par l’œil du traînard fonctionne toujours.
C’est reparti pour espérons le plusieurs années.
L’entraîneur en sortie de boîte désigné par la flèche rouge ci-dessous tournait mais pas le couplage sur la barre d’avance désigné par la flèche jaune. Entre les deux il y a ce que j’ai appelé « embrayage ».
Après retrait de l’écrou qui appuie sur le ressort on peut voir ça.
Et plus précisément le mécanisme d’entraînement, « embrayage », dans lequel la pièce désignée par la flèche rouge est solidaire de l’arbre de sortie de boîte. Elle est reliée à un cône femelle, flèche rose, par l’intermédiaire de trois vis.
La flèche jaune désigne la partie entraînée de l’embrayage, un cône mâle pressé à l’intérieur de l’autre par le ressort. C’est l’adhérence entre les deux qui transmet le mouvement.
Ouvert, ça donne ça :
Pour continuer le démontage, on chasse la goupille traversante désignée par la flèche. Attention, il y a aussi une autre extrémité de goupille qui retient une clavette à l’intérieur du manchon. Ne pas confondre, la seconde ne débouche que d’un côté.
Ensuite, on pousse le traînard vers la droite et on dégage la barre d’avance de son palier côté broche.
Les soupçons se portent sur les deux cônes qui ont dû être déformés par les années de labeur. Un rodage des deux surfaces ne fera de toutes façons pas de mal.
Onction à la pâte à roder fine et travail à la façon d’un rodage de soupape.
Résultat après rodage et nettoyage.
Pour le remontage, il faut ruser un peu. Le problème est de comprimer le ressort pendant l’engagement de l’écrou sur le manchon entraîneur.
Pour ça, un tube d’acier coupé en deux dans le sens de la longueur, une rondelle d’appui coupée également en deux. Deux « Flersex » pour maintenir le tout autour de la barre d’avance.
« L’outil » en place, coincé entre le traînard et l’écrou à revisser. Au début, l’embrayage patine toujours, à un moment, le serrage de l'écrou sur le ressort donne une force qui fait coller suffisamment les deux cônes et ô miracle, la barre d’avance est de nouveau entraînée. Un ¼ de tour de serrage en plus et roule !
Dernière vérification, le dispositif de débrayage commandé par l’œil du traînard fonctionne toujours.
C’est reparti pour espérons le plusieurs années.