Détendre le ruban d'une scie ?

  • Auteur de la discussion g0b
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P

Papygraines

Compagnon
ben quoi ? les graines pour les oiseaux c'est pas du bordel ! c'est une très belle action pour les oiseaux !
Oui, je te rejoins quant à l'humidité constante plus ou moins de nos ateliers... En même temps je ne connais pas le calcul à faire mais je pense qu'une tension de lame sur scie à ruban et sur un cadre de bois de scie à main sont loin d'être identiques... mais bon, la transmission des choses à faire ou ne pas faire est bizarre ! Ça traverse les générations, ça se déforme... comme les rumeurs d'ailleurs. je te donne un exemple, on m'avait toujours dit de ne pas repiquer du persil, que ça portait malheur ! Et pourtant aujourd'hui on en trouve dans les jardineries à repiquer !! En fait, cela date des jardins médiévaux ! Car ils avaient des carrés de plantes sorcières destinées à soigner, dont une plante ressemblant fichtrement au persil : la ciguë... tu vois l'erreur au repiquage !!! Ça change la sauce de salade !... Bon on est un peu HSujet...
A+
PG
 
L

Le débutant

Compagnon
:-D:-D:-D:-D:-D Oui, c'est certain qu'il nous est parvenu des "trucs qui ne sont certainement plus d'actualité avec les matériaux employés actuellement. J'ai repiqué du persil et des carottes (il faut faire vite entre l'arrachage et le repiquage, et surtout remplanter dans le la boue ! )
mais aprés on obtient des carottes monstrueuses ! et parfaites pour les faire en carottes rapées !!!! Elle est bonne ta salade, mais c'est curieux, je ne me sent pas très bien :le_kneu::belzedar: (fin du H.S)
 
L

la goupille

Compagnon
Bonjour
L'an dernier j'était très fière de mes carottes repiquées.Reprise à 100%, belle croissance et bon poids.
Mais monstrueuses comme celle de @Le débutant
Semons nos carottes!!!!
Vrai fin du hors-sujet.
Luc.
 
Dernière édition par un modérateur:
P

Papygraines

Compagnon
oui, reprenons, ou on peut faire une transition car on peut trouver des graines à semer en ruban maintenant! :jesors23:
 
B

Borisravel

Compagnon
C'est comme poser les rabots sur champ, l'acier des fers est tellement dur maintenant qu'on peut toujours essayer de les émousser en les posant sur du bois.
 
L

Le débutant

Compagnon
Si l'on posait les rabots, guillaumes, planes, ciseaux,bédanes ......sur champ, cétait pour éviter qu'ils puissent entrer en contact avec une partie métalique, : clous, racloirs, tête de vis ou autre qui pouvait ébrécher l'outil. Mais en contact sur du bois : normal, ils sont fait pour cela ! ...
Cordialement
 
B

Borisravel

Compagnon
Si l'on posait les rabots, guillaumes, planes, ciseaux,bédanes ......sur champ, cétait pour éviter qu'ils puissent entrer en contact avec une partie métalique, : clous, racloirs, tête de vis ou autre qui pouvait ébrécher l'outil. Mais en contact sur du bois : normal, ils sont fait pour cela ! ...
Cordialement

Et bien, on m'a toujours dit que même posés sur un établi, il fallait les mettre sur champ. Mon beau-père qui est menuisier m'a encore fait la remarque il n'y a même pas deux semaines.
 
L

Le débutant

Compagnon
Oui, je suis entièrement d'accord, je répondais a ta phrase ; " C'est comme poser les rabots sur champ, l'acier des fers est tellement dur maintenant qu'on peut toujours essayer de les émousser en les posant sur du bois. " .........et si on les posent à plat sur du bois, on rentre les des rabots, varlopes ....afin quelle ne soit pas en contact .
Cordialement
 
P

Papygraines

Compagnon
Bonjour,
Alors d'accord sur plein de points : pas de contacts des fers avec un autre métal, pas d'appui sur une surface qui déréglerait les fers... Mais je me souviens bien de l'établi d'un ébéniste qui avait son atelier ouvert sur la rue... et il y avait une grande case en bois sur l'arrière de l'établi (donc côté rue) dans laquelle il rangeait ses varlopes, guillaumes, ... et tarabiscots ! Tout ce petit monde bien rangé à plat ! Et je le vois encore reprendre un rabot et travailler avec directement... par contre, j'ai le souvenir de copeaux partout ! même dans la case ! alors ça devait répondre à la protection nécessaire des fers peut-être ? Il n'est plus là depuis longtemps pour nous répondre...
nostalgie !
A+
PG
 
G

geger

Compagnon
Sur une SAR 400 Lurem,
(pour répondre à la question initiale de @g0b ),

j'avoue que quand je vois que j'ai laissé ma scie à ruban tendue…
je la détends… :wink:

ça la détend,
et ça me détend... :wink:
 
G

geger

Compagnon
Sur une SAR 400 Lurem,
(pour répondre à la question initiale de @g0b ),

j'avoue que quand je vois que j'ai laissé ma scie à ruban tendue…
je la détends… :wink:

ça la détend,
et ça me détend... :wink:
(suite...)
et voilà pourquoi j'ai gardé cette habitude:

Dans
IMG_0828.jpg


il y a ça (dernière ligne):
IMG_0824.jpg


et dans
IMG_0826.jpg


il y a ça (première ligne des conseils):
IMG_0825.jpg


J'avais pas rêvé... :wink:
 
L

Le débutant

Compagnon
Donc : toujours "débander" en fin de journée ! ...Ouf ......................qu'elle dit la lame ! ....
Cordialement
 
B

bop55

Compagnon
M’aurait bien étonné qu’il n’y en ait pas un autre qui relève :siffle:
 
J

Jack bel

Compagnon
Exact, sur une roue à bandage, qui sert peu, c’est même indispensable à moins d’aimer tourner carré :|
Absolument ! :)

Ceci dit, si la machine tourne presque tous les jours, vaut mieux la laisser tendue que de risquer d'oublier de la retendre
(car une seule fois suffit pour se la ramasser en travers du museau)
 
J

Jack bel

Compagnon
Tiens à part ça ...
Sur la vieille scie à ruban Danckaert que j'ai achetée, le système de tension de la lame consiste en un contrepoids qui pend à gauche du volant supérieur

Ben quand je la démarre (ou quand elle s'arrête), on voit le contrepoids qui monte et descend légèrement
Preuve d'un faux-rond, peut-être occasionné par l'écrasement de la matière entourant les volants
(ce dont je douterais quand même bien un peu, tellement c'est dur ...)

Je pense que c'est surtout valable quand le bandage est en caoutchouc et surtout en cuir ou en liège :smt023
 
G

geger

Compagnon
quand je la démarre (ou quand elle s'arrête), on voit le contrepoids qui monte et descend légèrement
Preuve d'un faux-rond...
Bonjour Jack bel,
C’est normal:
Quand la machine se met en marche, la tension de la lame devient plus forte du côté entrainé (là où ça coupe), et plus faible de l‘autre côté, là où est le contrepoids, il absorbe cette différence à la mise en marche et à l’arrêt.
Comme le système poulie-courroie que tu peux voir sur le compresseur: un côté se tend et l’autre ”flotte”, il n’y a pas de contrepoids, et l'élasticité de la courroie absorbe la différence de tension, mais c’est très visible à l’œil nu.

Bonne nouvelle, ce n'est pas le signe d’un faux-rond :wink:
(dans ce cas, Il bougerait à chaque tour de volant!)
 
J

Jack bel

Compagnon
Bonjour Geger

il monte et descend effectivement à chaque tour de volant mais très légèrement et uniquement à la mise en marche et à l'arrêt mais il faut plus que ça pour me tracasser, sais-tu ... :mrgreen:

Pour le côté plus lâche, c'est comme les chaînes de vélo ou de moto, quoi.
Et c'est tout-à-fait normal
Cependant, la courroie d'entraînement du ruban n'a pas ce problème, n'étant pas élastique du tout (ou alors du côté de l'agrafe peut-être, mais encore là, je m'en fous un peu :lol:

Je ne sais pas non plus en quelle matière est fait le bandage des volants, c'est dur comme de la bakélite

(ceci dit - et vu qu'on parle de scie à ruban - si quelqu'un a à vendre, un bâton de Colifon pour empêcher le patinage de la poulie moteur sur la courroie, je suis preneur :smt023)
 
G

gégé62

Compagnon
Quand la machine se met en marche, la tension de la lame devient plus forte du côté entrainé (là où ça coupe),
plus forte oui, mais seulement de la valeur de l'effort de coupe, qui est je pense nettement plus faible que la tension à vide de la lame. Donc quand ça tourne à vide (souvent !) la tension ne change pas. Sauf au démarrage, avec l'inertie de la roue menée (machines à bois qui tournent vite) la phase d'accélération induit un effort supplémentaire sur le brin tendu, qui doit vite décroître et s'annuler. C'est sans doute cela que voit Jack.

edit: mais c'est peut-être ça que tu disais Geger.....je n'avais peut-être pas bien compris. Il faut toujours que je coupe les cheveux en cinq.....:oops:
 
J

Jack bel

Compagnon
Bah au démarrage, y a guère d'effort, car la machine démarre très doucement du fait de l'interrupteur étoile-triangle ...
Et pendant l'effort que produit le sciage sur la lame, je dois avouer que j'ai autre chose à regarder que le brin de ruban qui remonte de l'autre côté :mrgreen:

Faut couper les cheveux en cinq ... ça doit être marrant à faire et on aimerait bien une démo (surtout dans le sens de la longueur, hein !) :smt041
 
G

geger

Compagnon
Re @Jack bel
Je précise: ce contrepoids n'est pas destiné au réglage de la tension de lame,
mais à la compensation de la tension sur le brin mou de la lame..
Le réglage de tension de lame proprement dit est obtenu en jouant sur l'entraxe des volants (en principe :wink: )
Dans le même ordre d'idées, pour régler la tension et empêcher le flottement du brin mou,
on peut trouver un système de réglage par galet enrouleur (placé sur le brin mené) ou augmentation de l'entraxe, sur un moteur de bagnole (tant que ça reste encore accessible, mais les anciens en ont tous vu et réglé cette :mad: courroie de ventilo, pompe à eau, alternateur/dynamo... :wink: )
Un site pris au hasard (concernant les courroies, c'est la même problématique)
nous indique ces différences entre brin tendu et brin mou:
http://www.zpag.net/Tecnologies_Indistrielles/transmission_courroies.htm
plus forte oui, mais seulement de la valeur de l'effort de coupe, qui est je pense nettement plus faible que la tension à vide de la lame.
Pas vraiment @gégé62 :wink:
la différence de tension entre les 2 brins (dans le sens vertical) s'établit à la mise en marche (à vide, donc),
avant même qu'on ait engagé la coupe
(avance: effort horizontal), coupe qui augmente aussi (dans une moindre mesure, c'est vrai) la tension proprement dite :wink:
 
J

Jack bel

Compagnon
Ah ben sur la mienne en tout cas on tend la lame à l'aide du volant destiné à augmenter la distance entre les 2 volants et à partir d'un certain moment, le contrepoids au bout d'un levier gradué (en millimètres de largeur de lame sans compter les dents) monte, et il faut arrêter de tourner le petit volant horizontal au moment où le levier est horizontal

qivq.jpg

Y a p'têt plusieurs systèmes de tension mais sur la mienne c'est comme ça :mrgreen:

Regarde, le levier horizontal se trouve juste sous l'axe du volant supérieur, et le contrepoids est à déplacer horizontalement en fonction de la largeur de lame utilisée
Si tu regardes bien, tu vois ces crans sur le dessus du levier auquel est suspendu le contrepoids

Donc dans mon cas, ce n'est pas un galet qui agit comme sur la courroie dans ton lien

(je précise toutefois que maintenant, cette machine est quasi complètement carénée

1hlp.jpg

Et voici le côté moteur

cj93.jpg
 
Dernière édition:
G

gégé62

Compagnon
la différence de tension entre les 2 brins (dans le sens vertical) s'établit à la mise en marche (à vide, donc),
avant même qu'on ait engagé la coupe
(avance: effort horizontal), coupe qui augmente aussi (dans une moindre mesure, c'est vrai) la tension proprement dite :wink:
je ne vois pas la différence de tension entre la marche ou l'arrêt, hormis en période d'accélération.....en dehors d'effort de coupe, qui augmente la tension sur la partie située entre le volant moteur et l'endroit de la coupe. En fait, ce qu'on appelle le brin tendu ne l'est pas partout. Sur une scie verticale, la partie de lame au-dessus de la coupe se trouve être détendue dû à l'effort de coupe, tout comme le retour. Le volant libre ne transmettant pas de couple, par définition, la tension est la même des deux cotés de ce volant.

Pour ne rien négliger, il y a la force centrifuge qui s'exerce sur la lame autour des volants, mais je ne pense pas que cela joue, ce doit être négligeable, même pour une scie à bois et complètement nul pour le métal où ça va lentement. D'autre part ces forces ont pour effet de diminuer la pression de contact entre lame et volant. Il n'y aurait augmentation de tension qu'à partir du moment où ça décollerait, donc avec un allongement de la lame. Mais bien sûr c'est improbable, puis qu'alors elle ne serait plus entraînée....
Bien sûr ici pour une lame de scie c'est une affaire purement théorique, mais ce n'est pas le cas pour les transmissions à courroie.

enfin j'espère ne pas avoir dit trop de bétises...il y a comme ça des choses apparemment simples, quand on commence à creuser c'est loin d'être le cas.
 
G

geger

Compagnon
Au message #56 :
Ah ben sur la mienne en tout cas on tend la lame à l'aide du volant destiné à augmenter la distance entre les 2 volants
C'est bien ce que j'ai dit au #55 :
Le réglage de tension de lame proprement dit est obtenu en jouant sur l'entraxe des volants (en principe :wink: )
à partir d'un certain moment, le contrepoids au bout d'un levier gradué (en millimètres de largeur de lame sans compter les dents) monte, et il faut arrêter de tourner le petit volant horizontal au moment où le levier est horizontal
C'est le réglage de la tension.
Assez courant, c'est un principe identique sur la mienne.
dans mon cas, ce n'est pas un galet qui agit comme sur la courroie dans ton lien
Tu confonds
Dans mon lien, on parle de la différence de tension entre le brin tendu et le brin mou,
ça vaut pour les courroies, et ça vaut aussi pour les lames de scie, comme je disais: "c'est la même problématique".
On peut aussi penser au vélo, pignon unique, quand on pédale*, la chaine est plus tendue en haut qu'en bas "c'est la même problématique" bis repetita :wink:
(j'anticipe, à cette occasion, le sournois contradicteur qui est déjà à l'affût pour me lancer:
"non , si on va en arrière..., et paf !...")
*en avant, donc.

Maintenant, qu'il y ait sur ta scie,
d'une part, une courroie entre le moteur et le volant inférieur, c'est une chose,
et d'autre part, une lame dont la tension est plus forte (quand elle tourne) sur le brin mené, du côté actif, qui descend, là où ça coupe,
que sur le brin mou, qui monte,
et le contrepoids qui gigote,
c'est normal !!!
...
EDIT: après l'intégration de tes photos dans ton message #56 et tes précisions sur la place du contrepoids:
Après ces précisions, il ressort que le contrepoids n'est pas en appui (par l'intermédiaire d'un galet, comme j'avais imaginé, par erreur, du coup) sur la lame...
Maintenant on peut comprendre de quoi il s'agit!
Tu nous avais dit:
le système de tension de la lame consiste en un contrepoids qui pend à gauche du volant supérieur
Ça (m'a) nous a bien mis sur une fausse piste!
Ce n'est pas le contrepoids qui règle la tension,
mais c'est le fléau, qui porte ce contrepoids, qui indique la tension.
Le fléau (comme d'une balance) se déplace quand on modifie l'entraxe entre les deux volants.
Le contrepoids que l'on déplace sur le fléau, en fonction de la largeur de la lame, change la réaction du fléau par rapport à la tension de la lame. Si le contrepoids est plus éloigné par rapport à l'axe de pivotement du fléau, il faudra tendre plus la lame (lame large) , que s'il est proche de l'axe de pivotement du fléau (lame étroite).
(Je n'ai pas une très bonne vision du mécanisme de tension, sur tes photos, on est un peu dans le schwartz!)
Ben quand je la démarre (ou quand elle s'arrête), on voit le contrepoids qui monte et descend légèrement
Preuve d'un faux-rond...
Maintenant, c'est clair, le contrepoids, et le fléau qui le porte,
réagissent à la variation de tension, du fait de la mise en marche ou de l'arrêt.

Je comprends qu'il y a toujours du scepticisme concernant la différence de tension entre les deux brins, quand l'ensemble est en marche, que ce soit une lame de scie à ruban, ou un ensemble poulies-courroies.
J'ai mis un lien qui explicite cette différence de tension
ça peut paraître théorique,
mais je ne m'arrête même pas à cela,
car il suffit d'observer
la lame du coté descendant: elle est "nette", ça veut dire : tendue
la lame du côté montant: elle est "floue", ça veut pas dire détendue, mais: moins tendue.

Idem pour la courroie du compresseur: y'a qu'à zyeuter
un côté: nette
l'autre côté: floue

Pffiou!

Pour @gege62
je ne vois pas la différence de tension entre la marche ou l'arrêt, hormis en période d'accélération...
j'avais dit:
la différence de tension entre les 2 brins
Sinon, ce que tu dis pour la tension de la lame au-dessus de la coupe est "vrai" (même si c'est des pouillièmes :wink: )
mais la question de @Jack bel concernait la mise en marche et l'arrêt, et (avant la coupe) le fonctionnement à vide, avec les petites vibrations qui l'accompagnent. :wink:
 
Dernière édition:
J

Jack bel

Compagnon
Enfin bref, tout cela n'est que théorique, tout comme une mouche qui se pose au milieu d'une poutrelle la fait forcément plier (ou pas)

Mais la théorie ... ça doit être un beau pays, car en théorie tout se passe bien :smt041
 

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