L
lion10
Compagnon
Bonsoir
J'avais noté il y a quelques années cette idée mais je ne l’avais pas encore concrétisée m’en passant. Ce n’est donc pas dans les faits quelque chose qui pouvait être pondéré par un coefficient « ça sert souvent » ou « c’est indispensable » mais je m’y suis lancé quand même.
La réalisation a consisté à faire une butée de perçage qui est fixée sur le coté de mon étau croisé monté sur la table de la perceuse. Elle est donc prévue pour positionner idéalement de manière suffisamment répétitive des pièces à percer en s’appuyant sur le bord de la pièce. Les travaux sont pour l'essentiel des travaux de tournage, perçage, fraisage, taraudage manuel, filetage manuel et aussi utilisation de scelle roulement en tant que résine anaérobique de collage.
Idées de base :
- La butée est fixée sur un fer plat, lui-même fixé sur l’étau. La butée doit poussoir se défaire facilement voire être rabattue à l’arrière de l’étau.
- La butée doit pouvoir se fixer indifféremment sur le coté gauche ou droit de l’étau.
- Une extrémité de la buté s’appuie sur la pièce, la butée doit être suffisamment rigide pour ne pas dévier, il en va de sa précision.
- La butée doit permettre la mise en position d’une pièce de hauteur variable en fonction de la taille de celle-ci ou tout simplement car il peut y avoir des cales dessous la pièce à percer.
- Afin de se mettre en appui sur une pièce de forme autre que rectangulaire, la butée doit pouvoir translater d’avant en arrière selon Y pour palper le bord d’une pièce sans forcément couvrir la largeur totale de l’ouverture de l’étau croisé dont je dispose.
- La butée doit pouvoir s’ajuster finement idéalement avec les mains ou sinon avec un nombre de clés minimisé.
- La butée doit avoir une certaine latitude dans le réglage sur l’axe X même si le réglage avec le mouvement croisé de l’étau me permet d’en obtenir un. Je dois pouvoir mettre en appui une pièce plus ou moins décalée sur la largeur de l’étau.
J’avais pensé à faire une butée à tourniquet telle celle d’une défonceuse me permettant de desserrer la pièce, tourner la butée puis remettre la pièce en appui afin de la décaler d’une certaine distance mais cela a été abandonné n’en voyant pas l’utilité.
Une vis de prony devrait y être implémentée pour l’expérimentation.
Réalisation du point de fixation sur l’étau croisé du fer plat :
Afin de réaliser plus facilement cette pièce je pris une vis à tête hexa M10 qui fait office de tige filetée afin d’y fixer le fer plat à une distance réglable du bord de l’étau.
La tête de la vis hexagonale fut dressée afin d’avoir une surface plate en contact avec le flanc de l’étau, une légère réduction du diamètre s’avéra indispensable pour permettre le montage à gauche de l’étau. En effet un décalage du perçage à gauche sur l’étau fit qu’une partie des mors de l’étau aurait pu empêcher le serrage du point de fixation sur la gauche.
=> A noter qu’une première vis ne me donna pas satisfaction sans doute car la tête hexagonale n’était pas parfaite avec pour conséquence un trou de centre décentré. Une deuxième vis refaite fut maintenue via une entretoise taraudée ronde
Ensuite un taraudage ébauché et finalisé sur la perceuse à colonne la vis serrée dans une entretoise ronde elle-même maintenue via un vé me donna un résultat fort acceptable. A ce diamètre tourner la broche de la perceuse fut assez facile. Un taraud machine M6 acheté il y a longtemps sur le forum fut incontestablement un gain de temps.
Une chute de tige filetée dépassant de 15 mm immobilisée au frein filet Loctite rendit solidaire l’assemblage avec la vis M10, ainsi seule une clé plate de 17 mm permettra de monter rapidement la butée sur l’étau croisé.
Réalisation du serrage de la barre plate sur le point de fixation :
Je partis d’une chute de fer à béton de diamètre 19 mm environ, chariotée puis percée à 8.5 mm pour un taraudage M10. Un épaulement de diamètre 16 mm fut prévu afin d’assurer une rotation du fer plat suffisamment ajustée.
Pour le taraudage M10 de cette entretoise, j’entrepris l’amorçage là encore sur la perceuse à colonne après avoir préalablement fait coïncider l’axe de la perceuse avec la bague épaulée via le trou de diamètre 8.5 mm. La résistance de la matière au taraudage plus forte ici imposa une opération manuelle avec un serrage efficace dans l’étau.
=> Je notai en particulier quelques difficultés pour le taraudage avec le deuxième taraud manuel car il m’a été difficile de positionner d’aplomb le deuxième taraud. A défaut d’une taraudeuse manuelle garantissant un équerrage parfait j’aurais dû prendre un taraud machine M10 en stock et ainsi ne pas avoir à changer de taraud.
Je choisis de laisser volontairement une partie du fer à béton oxydé non pas pour apporter une finition industrielle mais pour laisser une partie rugueuse à défaut de moletage. J’introduirai cette technique à mes réalisations à l’avenir c’est certain mais quand ?
Pour le serrage de la barre plate je compterai donc à l’avenir sur un écrou M10 à l’aide d’une clé plate de 17 mm, encore elle et la bague taraudée maintenue par sa partie oxydée.
Au final je dus rajouter une rondelle afin de serrer efficacement la barre plate du fait que son épaisseur baissa après meulage et décapage, elle ne convenait plus avec l’épaulement précédemment usiné.
Une rondelle serrée dans le 3 mors alésée au bon diamètre régla assez facilement et rapidement le problème.
cdlt lion10
J'avais noté il y a quelques années cette idée mais je ne l’avais pas encore concrétisée m’en passant. Ce n’est donc pas dans les faits quelque chose qui pouvait être pondéré par un coefficient « ça sert souvent » ou « c’est indispensable » mais je m’y suis lancé quand même.
La réalisation a consisté à faire une butée de perçage qui est fixée sur le coté de mon étau croisé monté sur la table de la perceuse. Elle est donc prévue pour positionner idéalement de manière suffisamment répétitive des pièces à percer en s’appuyant sur le bord de la pièce. Les travaux sont pour l'essentiel des travaux de tournage, perçage, fraisage, taraudage manuel, filetage manuel et aussi utilisation de scelle roulement en tant que résine anaérobique de collage.
Idées de base :
- La butée est fixée sur un fer plat, lui-même fixé sur l’étau. La butée doit poussoir se défaire facilement voire être rabattue à l’arrière de l’étau.
- La butée doit pouvoir se fixer indifféremment sur le coté gauche ou droit de l’étau.
- Une extrémité de la buté s’appuie sur la pièce, la butée doit être suffisamment rigide pour ne pas dévier, il en va de sa précision.
- La butée doit permettre la mise en position d’une pièce de hauteur variable en fonction de la taille de celle-ci ou tout simplement car il peut y avoir des cales dessous la pièce à percer.
- Afin de se mettre en appui sur une pièce de forme autre que rectangulaire, la butée doit pouvoir translater d’avant en arrière selon Y pour palper le bord d’une pièce sans forcément couvrir la largeur totale de l’ouverture de l’étau croisé dont je dispose.
- La butée doit pouvoir s’ajuster finement idéalement avec les mains ou sinon avec un nombre de clés minimisé.
- La butée doit avoir une certaine latitude dans le réglage sur l’axe X même si le réglage avec le mouvement croisé de l’étau me permet d’en obtenir un. Je dois pouvoir mettre en appui une pièce plus ou moins décalée sur la largeur de l’étau.
J’avais pensé à faire une butée à tourniquet telle celle d’une défonceuse me permettant de desserrer la pièce, tourner la butée puis remettre la pièce en appui afin de la décaler d’une certaine distance mais cela a été abandonné n’en voyant pas l’utilité.
Une vis de prony devrait y être implémentée pour l’expérimentation.
Réalisation du point de fixation sur l’étau croisé du fer plat :
Afin de réaliser plus facilement cette pièce je pris une vis à tête hexa M10 qui fait office de tige filetée afin d’y fixer le fer plat à une distance réglable du bord de l’étau.
La tête de la vis hexagonale fut dressée afin d’avoir une surface plate en contact avec le flanc de l’étau, une légère réduction du diamètre s’avéra indispensable pour permettre le montage à gauche de l’étau. En effet un décalage du perçage à gauche sur l’étau fit qu’une partie des mors de l’étau aurait pu empêcher le serrage du point de fixation sur la gauche.
=> A noter qu’une première vis ne me donna pas satisfaction sans doute car la tête hexagonale n’était pas parfaite avec pour conséquence un trou de centre décentré. Une deuxième vis refaite fut maintenue via une entretoise taraudée ronde
Ensuite un taraudage ébauché et finalisé sur la perceuse à colonne la vis serrée dans une entretoise ronde elle-même maintenue via un vé me donna un résultat fort acceptable. A ce diamètre tourner la broche de la perceuse fut assez facile. Un taraud machine M6 acheté il y a longtemps sur le forum fut incontestablement un gain de temps.
Une chute de tige filetée dépassant de 15 mm immobilisée au frein filet Loctite rendit solidaire l’assemblage avec la vis M10, ainsi seule une clé plate de 17 mm permettra de monter rapidement la butée sur l’étau croisé.
Réalisation du serrage de la barre plate sur le point de fixation :
Je partis d’une chute de fer à béton de diamètre 19 mm environ, chariotée puis percée à 8.5 mm pour un taraudage M10. Un épaulement de diamètre 16 mm fut prévu afin d’assurer une rotation du fer plat suffisamment ajustée.
Pour le taraudage M10 de cette entretoise, j’entrepris l’amorçage là encore sur la perceuse à colonne après avoir préalablement fait coïncider l’axe de la perceuse avec la bague épaulée via le trou de diamètre 8.5 mm. La résistance de la matière au taraudage plus forte ici imposa une opération manuelle avec un serrage efficace dans l’étau.
=> Je notai en particulier quelques difficultés pour le taraudage avec le deuxième taraud manuel car il m’a été difficile de positionner d’aplomb le deuxième taraud. A défaut d’une taraudeuse manuelle garantissant un équerrage parfait j’aurais dû prendre un taraud machine M10 en stock et ainsi ne pas avoir à changer de taraud.
Je choisis de laisser volontairement une partie du fer à béton oxydé non pas pour apporter une finition industrielle mais pour laisser une partie rugueuse à défaut de moletage. J’introduirai cette technique à mes réalisations à l’avenir c’est certain mais quand ?
Pour le serrage de la barre plate je compterai donc à l’avenir sur un écrou M10 à l’aide d’une clé plate de 17 mm, encore elle et la bague taraudée maintenue par sa partie oxydée.
Au final je dus rajouter une rondelle afin de serrer efficacement la barre plate du fait que son épaisseur baissa après meulage et décapage, elle ne convenait plus avec l’épaulement précédemment usiné.
Une rondelle serrée dans le 3 mors alésée au bon diamètre régla assez facilement et rapidement le problème.
cdlt lion10
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