C'est plus une question de moyens humains que de moyens matériels.
Par exemple, si 3, 4, 5 ou 6 adultes s'y mettent, il est assez facile de trouver 50 à 100 m2 de locaux (50% bureaux, 50% ateliers ...) et d'y installer/entreposer le matériel qui va avec.
Le problème, c'est : ENSUITE ... Fonctionnement au jour le jour, suivi des activités ...Et entretien du matériel ! Et des locaux !
D'expérience, quand ce genre d'asso fonctionne bien, c'est que l'asso dispose d'un "taux d'encadrement" notablement supérieur à celui de l'Education Nationale, c'est à dire qu'il y a dans l'asso des "permanents" prêts à se laisser bouffer, au service des jeunes. Donc, en pratique : uniquement des retraités, les autres ayant leur femme et les impôts sur le dos.
Une façon de faire avancer le schmilblic serait de lister par avance tous les projets possibles, sans trop d'a-priori, puis d'opérer des tri et des regroupements, pour essayer de définir un tronc commun d'activités, et de moyens. Donc, brainstorming permanent.
Problème : vous trouverez plus facilement des jeunes pour participer à un atelier de "gonflage"de scooters que des jeunes intérèssés par la construction d'un groupe électrogène entraîné par une machine à vapeur elle-même fonctionnant avec les produits de la biomasse ... Et dépolluée par un "water scrubber" à débit d'air asservi ...
Maintenant, c'est sûr, pour des activités orientées "mécaniques", le minimum c'est de disposer d'une petite CNC en alu, genre 6040, d'un tour d'établi, d'une fraiseuse d'établi, et de tout l'outillage qui va avec (ça fait du monde ...) plus logiciels de DAO/CFAO et deux ou trois PC d'occasion, dans des locaux de préférence sympas qu'on prendra soin de conserver dans un état de propreté rigoureux, les résultats obtenus étant (amha) moins importants que l'état d'esprit dans lequel on travaille.
Ne pas oublier que, par rapport à une entreprise commerciale, le seul véritable atout d'une association, c'est LE TEMPS : c'est en réfléchissant intensément aux projets et en les retravaillant dans le temps qu'on peut arriver à quelque chose de significatif, même sans grands moyens matériels.
Par opposition, quand ces jeunes se retrouveront en entreprise (si ça leur arrive un jour, vu le contexte actuel ...) ils auront tout le temps de saloper le boulot, c'est d'ailleurs ce qu'on leur demandera, en priorité.