Il me semble que pour un particulier, la puissance crête est inférieure et limitée. Dans le cas contraire, les "aides" s'envolent et le prix de rachat atterrit...
Le système à volant tournant a aussi été expérimenté sur des prototypes de bus. En raison de la masse mise en mouvement (avec récupération d'énergie au freinage), le système a été abandonné en raison de l'épaisseur du blindage nécessaire pour contenir l'éventuelle fragmentation du volant.
D'autres systèmes de stockage ont été étudiés, faire monter une masse de plusieurs tonnes en haut d'un mat pour produire du courant lors de la redescente de la masse en question, hors de portée d'un quidam moyen, tout comme un four solaire couplé à un générateur à vapeur.
Je m'étais déjà posé la question suivante. En achetant un bien (sud de la Loire, plutôt côté atlantique) avec une superficie de terrain de 3 à 4000 m2, est-il intéressant d'en transformer la moitié (2000 à 2500 m2) en "ferme solaire" (panneaux orientables avec poursuite). Je n'ai plus les coûts en tête, mais le principal problème est d'ordre administratif (permis d'aménager ou de construire). A moins d'avoir un bâti avec cette surface bien orientée.
C'est un peu comme les citernes à eau de pluie pour lesquelles la rentabilité vient au bout d'environ 15 ans (eau extérieure + lavage + toilettes, encore que ces deux derniers cas ne sont pas autorisés, loi Boutin il me semble). Une solution complémentaire consiste à recycler les eaux grises (évier, douche, lave linge/vaisselle) pour la réinjecter dans un circuit "perdu" (toilettes). Là aussi, pas d'autorisation possible.
Enfin, il me semble qu'il est obligatoire de mettre sur le réseau le surplus de production. Quitte à le bouffer, autant mettre une clim réversible, gouffre à énergie !
La législation a peut-être évoluée depuis. Rêve de gosse... être totalement autonome en eau + énergie... Bien entendu, éclairage basse tension !