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Ponch'
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Je suis au démarrage d'un projet de four de fusion à gaz pour couler mes propres pièces, en alu dans un premier temps. Mais je voudrais que ce four soit capable, plus tard, de réaliser des coulés de fonte, pour éviter de devoir reconstruire un four.
Après moultes recherches sur les matériaux réfractaires, j'ai constaté que le taux d'oxyde d'aluminium jouait directement (via des réactions chimiques obscures...) sur les qualités réfractaires du matériaux.
Vla-t'y pas que dans mon garage traine un sac de RUGOS 2000, un agrégat de sablage composé à 50% et quelque de corindon (un oxyde d'alumine) et d'autres oxydes métalliques.
C'est confirmé par d'autres recherches, le corindon est un très bon réfractaire de chaleur.
J'ai donc coulé une petite dallette en béton de RUGOS et ciment fondu pour voir comment cela se comporte à la chaleur.
Je sors le petit chalumeau oxygaz (la flamme doit être entre 2500°C et 3000°C) pour tester une chauffe brutale et tenter de fondre la dalette.
Bilan : pas de problème de résistance au choc thermique après 15 min de chauffe, aucune fissuration
Par contre, le rugos fond donc à priori c'est pas bon pour un four de fusion, d'ailleur à l'endroit chauffé il n'y a plus de ciment fondu non plus.
Toutefois, le rugos fondu reste très visqueux et ne coule pas (aux températures atteintes du moins) et même mieux les grains se soudent entre eux, le ciment fondu créant la liaison devient inutile.
D'où mes questions :
- Selon les spécialistes, est-ce que la chaleur latente de liquéfaction du rugos (s'il fond aux températures visées, ce qui n'est pas sûr) pourrait faire obstacle à la montée en température du four ?
- D'une manière générale, existe-t-il une raison interdisant l'emploi d'un matériaux ayant un point de fusion proche de la température de fonctionnement du four ou de la température de la flamme? (à part le rique déformation du four biensûr )
Merci pour vos réponses éclairées
Après moultes recherches sur les matériaux réfractaires, j'ai constaté que le taux d'oxyde d'aluminium jouait directement (via des réactions chimiques obscures...) sur les qualités réfractaires du matériaux.
Vla-t'y pas que dans mon garage traine un sac de RUGOS 2000, un agrégat de sablage composé à 50% et quelque de corindon (un oxyde d'alumine) et d'autres oxydes métalliques.
C'est confirmé par d'autres recherches, le corindon est un très bon réfractaire de chaleur.
J'ai donc coulé une petite dallette en béton de RUGOS et ciment fondu pour voir comment cela se comporte à la chaleur.
Je sors le petit chalumeau oxygaz (la flamme doit être entre 2500°C et 3000°C) pour tester une chauffe brutale et tenter de fondre la dalette.
Bilan : pas de problème de résistance au choc thermique après 15 min de chauffe, aucune fissuration
Par contre, le rugos fond donc à priori c'est pas bon pour un four de fusion, d'ailleur à l'endroit chauffé il n'y a plus de ciment fondu non plus.
Toutefois, le rugos fondu reste très visqueux et ne coule pas (aux températures atteintes du moins) et même mieux les grains se soudent entre eux, le ciment fondu créant la liaison devient inutile.
D'où mes questions :
- Selon les spécialistes, est-ce que la chaleur latente de liquéfaction du rugos (s'il fond aux températures visées, ce qui n'est pas sûr) pourrait faire obstacle à la montée en température du four ?
- D'une manière générale, existe-t-il une raison interdisant l'emploi d'un matériaux ayant un point de fusion proche de la température de fonctionnement du four ou de la température de la flamme? (à part le rique déformation du four biensûr )
Merci pour vos réponses éclairées