L’antre de Mac

  • Auteur de la discussion MacPepR
  • Date de début
M

MacPepR

Ouvrier
Présentation de mon lieu de « perditions », opérationnel à maintenant 90%, après plusieurs années d’aménagements.

Bienvenue, la porte est ouverte.




Même ouverte plus grand en cas de besoin.




Un coup d’oeil à droite depuis l’entrée. Comme vous le voyez, le sol de l’atelier est plus bas d’environ 60 cm, par rapport à l’allée qui le dessert.




Coup d’oeil à gauche. On va descendre et commencer la visite par là.




Vue générale du coin usinage.




Tour Cazeneuve HB 725 à banc rompu ; comme son nom l’indique, il peut prendre des pièces jusqu’à 725 mm au-dessus du banc et même 900 dans le rompu. Celui-là, c’est le plus petit modèle de la gamme, entrepointes d’environ 1m, alors qu’il existe une version jusqu’à 8 m.




Beaucoup plus petit, tour Hernault AC280, un machine très connue qui a beaucoup équipé les ateliers de l’Education Nationale. Il y en avait quelques uns dans le lycée technique que j’ai fréquenté.




La dernière arrivée, « Mâme Gambin », 1M de son prénom, et tous ses côtés hyper pratiques. Une machine très bien pensée sur plein de détails, sauf le système de commande de la marche et des avances. Je l’ai équipée d’une visu et réalisé un tableau de commandes qui regroupe tout ce dont on a besoin en permanence. Moi j’ai fabriqué le boîtier en alu pour supporter les boutons poussoirs multicolores, un copain s’est occupé de tout brancher, ce qui est un boulot de spécialiste.
Avantage énorme de cette machine, sa capacité à prendre des pièces de grande hauteur. J’y ai passé récemment un cadre de moto.




Enfin, la plus ancienne du cheptel « Fraü Viking », petite fraiseuse allemande que j’ai depuis 12 ans et que j’ai conservée malgré l’arrivée de la Gambin.




La partie principale du stock de matières, avec sur la gauche des étagères pouvant accueillir des barres jusqu’à 4 m.




A gauche sur la photo, une servante « toutes machines » sur roulettes avec tout ce qui est clés plates, à mandrin, tirant de tête de fraiseuse, etc ... Le meuble à tiroirs noirs contient les outils de tour les plus fréquemment utilisés.




L’étagère avec la plus grande partie du matériel nécessaire pour les fraiseuses : fraises, tête à aléser, plateaux tournant, équerre, table sinus.
 
M

MacPepR

Ouvrier
A gauche un petit marbre et une partie des outils de métrologie, espace bureau et cheminée type insert complètent le tableau.




Au premier plan, une table élévatrice tout ce qu’il y a de classique. Vu la marche de 60 cm entre l’allée et le sol de l’atelier, elle sert aussi de monte-charge lorsqu’il s’agit de rentrer une moto complète. Evénement heureusement rare, car ce n’est vraiment pas pratique.




Un premier établi avec tout l’électro-portatif rangé en-dessous. Madriers sur IPN scellés dans le sol, le tout de récup’ pour faire dans le costaud à pas cher.




L’espace soudure, en jaune TIG AC/DC, en rouge son groupe de refroidissement, à droite toutes les bouteilles de gaz, dont celles du bon vieux chalumeau oxy-acétylènique. Une partie est dans un rack à roues pour pouvoir se déplacer dans l’atelier.
La table en fonte provient d’une scie à ruban qui était dans l’atelier. Une table à rainures type fraiseuse et un étau de fraisage permettent des tenues en place pour pointer les ensembles à souder.




Table de soudage de 2,5 m par 1,25 m épaisseur 10 mm, achetée au poids dans un chantier de ferraille. Une bonne affaire.




Perceuse à colonne de grande capacité en hauteur et en cône « CM3 », permettant des perçages jusqu’à 30 mm en gros. Le déplacement des courroies pour changer la vitesse de broche est vraiment merdique, dommage.




La visserie, dont le rangement dans une flopée de petits casiers a pris des heures et des heures. Mais qu’est ce qu’on est content lorsque c’est fait.




Sur cette vue et la précédente, vous avez aperçu le second établi. Lui aussi en madriers + IPN, il représente les 10% restant à aménager. Le début d’exploitation de l’atelier décidera des fonctions qu’il va recevoir.
Au fond, une affûteuse utilisée essentiellement comme petite rectifieuse plane grâce à un plateau magnétique. Elle a déjà fait des dizaines de pastilles de soupape.




Presse 12 tonnes.




Au-dessus de la presse, le musée des horreurs, avec une partie de ce que j’ai pris dans la tronche en 50 ans de deux roues motorisés.




Entre la presse et la servante qui contient tous les outils courants, plus des tarauds, des instruments de métrologie et autres, « l’espace aquatique ». Toilettes et bac à douche au programme. La douche, c’est parce que j’avais tout stocké ces éléments de récup’ depuis des années dans un coin. Pas franchement utile, encore qu’on était content d’en disposer lorsque la ballon de la maison a cramé.




De la même provenance que les éléments de salle d’eau, une kitchenette. Avec même le luxe d’une plaque électrique deux feux achetée 20 € sur Leboncoin, « just for fun ».




Derrière cette colonne, toutes les lignes électriques qui aboutissent aux tableaux qui sont sur le côté droit et qu’on ne voit pas ici.
Dans bien des ateliers que j’ai vus, il y a des photos de femmes nues sur les murs. J’ai sacrifié à la tradition. Une seule pour moi, qui présente une plastique particulièrement « Rubbens ».
Juste en-dessous, « l’autel aux dieux bienveillants ».




Détail de l’autel, on peut allumer des bougies pour attirer leur protection lors d’opérations délicates.
A gauche, Ephaistos / Vulcain, dieu forgeron. A droite et qui a pris un gros coup de flash, Saint-Eloi, Saint patron censé en charge des orfèvres et par extensions successives des mécaniciens.
Faire attention à ce qu’on fait est sûrement plus efficace que de compter sur la bienveillance de ceux-là.




Le tour est terminé, la porte est juste à droite.
 
C

copeaudacier

Ouvrier
Bonjour

Comment as-tu descendu la Gambin et le 725 ?
 
B

bricoleur13

Ouvrier
Bonjour, fabuleux atelier que tu as là, on se demande ce qui peu manquer et ou tu pourrai le mettre, mais c'est très bien rangé, c'est un atelier de passionné. Toutefois, j'ai pas l'habitude de critiquer sur le forum, mais je vais faire une remarque qui n'est peut-être pas fondée, c'est le fait que ton atelier soit en contre bas de l'accès, n'est-ce pas dangereux en cas de forte pluies?
 
T

tamilhaz

Nouveau
Superbe. Manque juste un frigo et un lit de camp.
 
L

Le Prolls

Compagnon
Bonjour,

Il est superbe cet atelier, assez grand, de belles machines et avec une âme.
Il est toujours aussi bien rangé ??? Parce que là j'ai des complexes....

Cdt.
 
R

Roland DENIS

Compagnon
Mouai ..........ca va faire des envieux !! mais super tu dois passer beaucoup de temps dans ton antre mme doit ""Grincher """BRAVO
 
M

MacPepR

Ouvrier
Il y a le frigo. Pour le lit de camp, j'avais examiné la possibilité de mettre un petit canapé et une table basse pour y prendre tranquillement un café ou autres avec les copains. Pas la place. L'ensemble ne fait que 69 m², avec plein de couloirs de circulation de 50 cm. On n'en a jamais assez grand ...

En cas de fortes pluies, il y a quelques infiltrations du côté allée d'accès. L'eau se glisse entre le mur et la chaussée. Un jour, je ferai enduire les murs et à ce moment là je traiterai la liaison entre le mur vertical et la chappe de l'allée d'accès, horizontale, elle.

Pour la mise en place des machines, j'ai fait appel à une entreprise spécialisée. Ca m'a paru être le plus simple, en amortissant le coût jusqu'à ce que le très haut me demande d'aller lui ressouder un carter.
 
Dernière édition:
C

Coolantom

Compagnon

L'endroit idéal pour passer son temps libre, et même plus.
 
K

kawah2

Compagnon
bel atelier, et sacré équipement

également le coté air comprimé qui n'est pas assorti, pas de besoin peut etre?
 
Dernière édition par un modérateur:
S

slk

Compagnon
S'il n'utilise qu'une soufflette et un gonfleur de pneu, c'est largement suffisant
 
M

MacPepR

Ouvrier
Tout juste pour le compresseur, pas besoin de plus.
 
Dernière édition par un modérateur:
F

fb11

Apprenti
Splendide atelier comme beaucoup en rêvent . Il y a tout ce qu'il faut et de belles machines ! J’adore !
Félicitations !
 
Dernière édition:
H

higgins1

Compagnon
j avais jamais vu un atelier avec un autel....... surtout avec une femme à poil au dessus
 
M

MacPepR

Ouvrier
On a commencé par le résultat, flash back comme dans un film, au début il y avait ce qui suit.
























Héritage laissé par le menuisier qui exploitait l’atelier, cette scie à ruban qui n’a pas trouvé preneur sur Leboncoin, malgré des années passées en annonce.




Le toit dont l’étanchéité présentait quelques lacunes a été l’objet des premiers soins.








Reconstruction de la charpente, en faisant démarrer la couverture d’un peu plus haut pour augmenter la pente.




















Suivant des conseils glanés sur plusieurs forums, les anciennes tôles ondulées en espèce de Fibrociment, sont remplacées par du Bacacier.








Plieuse à zinc improvisée pour l’étanchéité entre le garage accolé à l’atelier et la nouvelle couverture.




Les tôles de zinc en place.
 
M

MacPepR

Ouvrier
Oui, présent sur plusieurs fronts en même temps, ce qui ralentit tout.
 
M

MacPepR

Ouvrier
Encore un début par la fin avec la porte du garage, les flèches montrent un poteau à gauche qui existait, un à droite qui a été créé, ainsi qu’un linteau horizontal, coulé lui aussi pour installer la porte. Cette partie coulée est en fait un ajout sur le linteau/ceinture qui existait. C’est juste destiné à ratrapper la hauteur.




Pour découper le mur, des précautions ont été prises. Il ne s’agissait pas de prendre le bâtiment sur le museau. Comme on l’a vu sur la photo précédente, deux poteaux supportent ce qu’il y a au-dessus de la porte. Le poteau de droite était à créer.
Pour ça, on commence par en découper l’emplacement dans le mur existant.




Ensuite on réalise un coffrage, sans avoir oublié d’y mettre des fers. Vue côté intérieur du coffrage qui va contenir le béton coulé pour le futur poteau.




La coulée a été faite par cette goulotte, tout en haut du coffrage. Le béton a été vibré avec un perforateur utilisé en fonction marteau seulement, posé contre les planches, par le biais d’une semelle soudée sur un burin SDS. Il faut croire que c’est efficace au vu de l’eau qui remontait en haut du coffrage et du volume de béton qui a été rajouté.




Une fois le poteau nouveau bien séché et durci, comptez trois semaines, on va s’attaquer à la démolition. La planche que vous voyez est une règle destinée à guider une grosse disqueuse avec disque diamant.




La coupe dans les briques à démolir, au ras du poteau existant.




Découpe également de la partie haute et horizontale.


Conséquences des premiers coups de masse.




Démolition, suite, avec de plus grand morceaux qui tombent.












Evacuation des gravats, ceux de la porte et d’autres qui vont aussi partir sans regrets aucuns.




Vue côté intérieur de la porte qui a été posée et fixée en place.




Réalisation d’un escalier en utilisant les planches qui ont servi au coffrage.




Poignées de porte maison, pour apporter une touche d’originalité.








 
F

fred 69

Compagnon
Bonjour,
Superbe atelier dans lequel tu peux passer des heures à bosser ....ou pas, au vu des équipements de "détente"
Je suis particulièrement impressionné par la quantité de (belles) choses dans seulement 69 m2; ce doit être du au niveau de rangement rarement vu dans un atelier non professionnel. Je dois avoir quasi le double de surface et j'ai l'impression que mon espace de travail fait à peine le 1/4 du tien Il faut dire que question rangement je ne suis pas au top Au boulot quand on m'imposait le 5S j'avais du mal a atteindre le premier S
Le seul inconvénient que je trouve à ce superbe atelier est bien sur la différence de niveau avec l'extérieur. Un grosse table élévatrice noyée dans le sol de l'entrée pourrait être fort utile
Bonne journée
Fred
 
M

MacPepR

Ouvrier
Le coup du monte-charge à demeure, j'y ai pensé. Le problème étant que ça tient de la place en permanence alors que je ne vais l'utiliser que très rarement. J'ai donc opté pour la table sur roues. Pas franchement pratique, c'est sûr. En général, il ne rentre que des pièces détachées dans cet atelier. Les plus gros ensembles, à part une moto complète de mon cheptel personnel de temps à autre, sont des boîtes de vitesses de voiture.
 
G

gégé62

Compagnon
Impressionnant !
Merci pour ce reportage, c'est vraiment intéressant de voir comment tu as géré les différentes contraintes qui s'imposaient à toi. Je vois que tu as mis des dalles à led pour l'éclairage. C'est aussi ce que j'ai fait après avoir refait le toit (j'ai tout refait en fait). Je trouve que c'est vraiment efficace (16 dalles de 24W, en 3 zones).
Sacrées machines que tu as !
 
M

MacPepR

Ouvrier
C'est bien les dalles à LED, ça consomme trois fois rien, même par rapport à des néons. J'ai cherché les conseils d'éclairage, qui sont en lux ou lumens par mètre carré. J'ai doublé la dose prescrite, ce qui ne coûtait pas beaucoup plus cher, merci Leboncoin.
 
M

MacPepR

Ouvrier
La fosse ne semble pas très profonde, c'est jouable sans déplacer un matériel de malade. Par contre, j'imagine que le prix de ce seul équipement coûterait le prix de tout le reste.
 
M

MacPepR

Ouvrier
Après l’entrée principale, on passe à l’entrée des artistes. En langage de théâtre, on va côté « jardin », après avoir vu le côté « cour ».

Le problème est inverse au précédent. A savoir que le trou dans le bâtiment est trop grand pour la porte qu’il va recevoir. Il faut savoir que lorsque cet atelier a été ouvert, c’était la seule et unique entrée. Parfois, il y a été créé des meubles assez importants. Ca devait donner des moments un peu tendus pour les sortir.

Donc, on comble ce qui est en trop, d’abord par des parpaings. Comme ils ne sont pas croisés, chaque rang a été surmonté d’un fer dans le joint.




Ensuite et comme côté cour, on dispose des coffrages pour des poteaux. Il s’agit de ne pas se rater dans leur écartement, qui doit correspondre avec un poil de jeu, au chambranle de la porte qui va y prendre place.








Après séchage et durcissement de rigueur, quelques chevilles disposées dans les poteaux, quelques solides tire-fonds et voilà une porte blindée achetée neuve et pas cher en « fin de série » (encore merci Leboncoin) en place.








Les poignées livrées avec la porte sont d’un aspect très « rococo ».




Ces modèles exclusifs correspondent beaucoup plus à la vocation des lieux.
 

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