A gauche un petit marbre et une partie des outils de métrologie, espace bureau et cheminée type insert complètent le tableau.
Au premier plan, une table élévatrice tout ce qu’il y a de classique. Vu la marche de 60 cm entre l’allée et le sol de l’atelier, elle sert aussi de monte-charge lorsqu’il s’agit de rentrer une moto complète. Evénement heureusement rare, car ce n’est vraiment pas pratique.
Un premier établi avec tout l’électro-portatif rangé en-dessous. Madriers sur IPN scellés dans le sol, le tout de récup’ pour faire dans le costaud à pas cher.
L’espace soudure, en jaune TIG AC/DC, en rouge son groupe de refroidissement, à droite toutes les bouteilles de gaz, dont celles du bon vieux chalumeau oxy-acétylènique. Une partie est dans un rack à roues pour pouvoir se déplacer dans l’atelier.
La table en fonte provient d’une scie à ruban qui était dans l’atelier. Une table à rainures type fraiseuse et un étau de fraisage permettent des tenues en place pour pointer les ensembles à souder.
Table de soudage de 2,5 m par 1,25 m épaisseur 10 mm, achetée au poids dans un chantier de ferraille. Une bonne affaire.
Perceuse à colonne de grande capacité en hauteur et en cône « CM3 », permettant des perçages jusqu’à 30 mm en gros. Le déplacement des courroies pour changer la vitesse de broche est vraiment merdique, dommage.
La visserie, dont le rangement dans une flopée de petits casiers a pris des heures et des heures. Mais qu’est ce qu’on est content lorsque c’est fait.
Sur cette vue et la précédente, vous avez aperçu le second établi. Lui aussi en madriers + IPN, il représente les 10% restant à aménager. Le début d’exploitation de l’atelier décidera des fonctions qu’il va recevoir.
Au fond, une affûteuse utilisée essentiellement comme petite rectifieuse plane grâce à un plateau magnétique. Elle a déjà fait des dizaines de pastilles de soupape.
Presse 12 tonnes.
Au-dessus de la presse, le musée des horreurs, avec une partie de ce que j’ai pris dans la tronche en 50 ans de deux roues motorisés.
Entre la presse et la servante qui contient tous les outils courants, plus des tarauds, des instruments de métrologie et autres, « l’espace aquatique ». Toilettes et bac à douche au programme. La douche, c’est parce que j’avais tout stocké ces éléments de récup’ depuis des années dans un coin. Pas franchement utile, encore qu’on était content d’en disposer lorsque la ballon de la maison a cramé.
De la même provenance que les éléments de salle d’eau, une kitchenette. Avec même le luxe d’une plaque électrique deux feux achetée 20 € sur Leboncoin, « just for fun ».
Derrière cette colonne, toutes les lignes électriques qui aboutissent aux tableaux qui sont sur le côté droit et qu’on ne voit pas ici.
Dans bien des ateliers que j’ai vus, il y a des photos de femmes nues sur les murs. J’ai sacrifié à la tradition. Une seule pour moi, qui présente une plastique particulièrement « Rubbens ».
Juste en-dessous, « l’autel aux dieux bienveillants ».
Détail de l’autel, on peut allumer des bougies pour attirer leur protection lors d’opérations délicates.
A gauche, Ephaistos / Vulcain, dieu forgeron. A droite et qui a pris un gros coup de flash, Saint-Eloi, Saint patron censé en charge des orfèvres et par extensions successives des mécaniciens.
Faire attention à ce qu’on fait est sûrement plus efficace que de compter sur la bienveillance de ceux-là.
Le tour est terminé, la porte est juste à droite.