E
electroremy
Ouvrier
Bonjour,
Les techniques « de fablab », c’est-à-dire l’impression 3D FDM, l’impression 3D SLA, la découpe laser, le post traitement des pièces (acétone smoothing, rinçage des pièces SLA) sont fortement émissives de fumées et de vapeur nocives.
C’est aussi le cas de certains outillages « de bureau » comme la soudure de composants électroniques ou la découpe de polystyrène à fil chaud.
C’est un problème, car la plupart de ces équipements sont utilisés en milieu domestique ; une cave, un garage ou un atelier de mécanique sont souvent trop sales et/ou trop froids pour ces procédés.
Un autre souci est que les tables et bureaux classiques utilisés en intérieur ne sont pas des établis :
- fragile
- manque de rigidité
- problème pour réaliser des bridages
- travail en position assise
C’est pour cela que j’ai décidé de me lancer dans la fabrication d’un établi d’intérieur avec système d’aspiration.
Voici le cahier des charges :
- Un plan de travail rigide, solide et plan
- Facilité pour brider des pièces sur le plan de travail
- Accès de tous les côtés, comme le serait une table « normale »
- Fonctionnement en hotte étanche avec extraction vers l’extérieur
- Protection contre les rayons lasers
- Possibilité de ranger facilement le laser portique (le mien fait 1 m x 1 m, pratique pour graver des panneaux de meubles, mais très encombrants)
- Bon éclairage de la zone de travail
- Utiliser un maximum de matériaux de récupération
L’établi est une table carrée de 1250 x 1250 en panneau de particules épais, ses 4 pieds se prolongent en hauteur pour supporter une sorte de toiture plate.
4 rideaux déroulables permettent d’ouvrir et fermer rapidement chaque côté. Ils sont en PVC « occultant ».
En plus des rideaux, il y a des protections en plexiglas amovibles pouvant être accrochées rapidement à différentes hauteurs. Il y a une protection transparente et une autre teintée rouge qui ne laisse pas passer la lumière de mon laser bleu.
Un système de « franges » permet d’accéder à l’intérieur, sous les protections plexiglas, tout en conservant l’étanchéité à l’air et à la lumière.
La toiture supporte :
- une bouche d’extraction avec une trappe, raccordée à une extraction en toiture ;
- un éclairage, il peut être commandé de chaque côté avec un bouton poussoir et un télérupteur ;
- des poulies pour monter le laser en position rangement ; des câbles raccordés à un vérin électrique permettent d’actionner l’ensemble.
Cela peut sembler bizarre et compliqué, quelques photos seront plus parlantes :
Voici le meuble avec les rideaux fermés ; les protections plexiglas ne sont pas en place :
Voici une vue de l’intérieur :
L'éclairage est uniforme et sans ombre gênante ; la disposition des ampoules (1 à chaque coin), la couleur beige des rideaux et la peinture blanche de la toiture y contribue.
Des écrous à griffe sous la table permettent de brider des pièces :
La fameuse toiture vue de l’intérieur ; on voit l’éclairage, le laser en position « rangement, et la bouche d’extraction :
Le laser est posé sur des goupilles, de cette façon les câbles ne sont pas en tension en permanence :
Pour descendre le laser, il faut d’abord le remonter un peu pour retirer les goupilles :
Vue du mécanisme avec les câbles :
La motorisation des câbles est faite avec un vérin électrique, sous la table :
Le vérin électrique est un modèle pour ameublement, le bras de levier multiplie la course, mais aussi l’effort à fournir par 3,5 ; le vérin est dimensionné en conséquence par rapport au poids du laser. Remarque importante : l’effort exercé sur le vérin tend à faire rentrer celui-ci, c’est important car ce type de vérin a une résistance plus faible en tirant qu’en poussant.
On ne voit pas bien sur les photos, mais les axes sont entièrement métalliques, avec des tiges et des tubes encastrés dans le bois.
Vous allez me dire : pourquoi ne pas utiliser un treuil ?
D’abord… parce que j’avais ce vérin en stock
Ensuite, le vérin est très silencieux et le mouvement est à la bonne vitesse.
Les treuils sont vraiment bruyants.
J’ai construit un boitier de commande, avec une protection contre les appuis involontaires :
D’un point de vue mécanique, tout a été calculé et réglé pour que les fins de courses du vérin électrique correspondent aux positions haute et basse du laser.
Le vérin, le boîtier de commande et l’alimentation proviennent d’un ancien fauteuil que j’avais « motorisé » :
L’alimentation envoie un voltage mois fort à la rentrée du vérin qu’à la sortie, pour compenser l’effet du poids ; de cette façon la vitesse est la même à la montée et à la descente.
Les contacts du boitier de commande coupent à la fois le primaire et le secondaire de l’alimentation :
suite au prochain message....
Les techniques « de fablab », c’est-à-dire l’impression 3D FDM, l’impression 3D SLA, la découpe laser, le post traitement des pièces (acétone smoothing, rinçage des pièces SLA) sont fortement émissives de fumées et de vapeur nocives.
C’est aussi le cas de certains outillages « de bureau » comme la soudure de composants électroniques ou la découpe de polystyrène à fil chaud.
C’est un problème, car la plupart de ces équipements sont utilisés en milieu domestique ; une cave, un garage ou un atelier de mécanique sont souvent trop sales et/ou trop froids pour ces procédés.
Un autre souci est que les tables et bureaux classiques utilisés en intérieur ne sont pas des établis :
- fragile
- manque de rigidité
- problème pour réaliser des bridages
- travail en position assise
C’est pour cela que j’ai décidé de me lancer dans la fabrication d’un établi d’intérieur avec système d’aspiration.
Voici le cahier des charges :
- Un plan de travail rigide, solide et plan
- Facilité pour brider des pièces sur le plan de travail
- Accès de tous les côtés, comme le serait une table « normale »
- Fonctionnement en hotte étanche avec extraction vers l’extérieur
- Protection contre les rayons lasers
- Possibilité de ranger facilement le laser portique (le mien fait 1 m x 1 m, pratique pour graver des panneaux de meubles, mais très encombrants)
- Bon éclairage de la zone de travail
- Utiliser un maximum de matériaux de récupération
L’établi est une table carrée de 1250 x 1250 en panneau de particules épais, ses 4 pieds se prolongent en hauteur pour supporter une sorte de toiture plate.
4 rideaux déroulables permettent d’ouvrir et fermer rapidement chaque côté. Ils sont en PVC « occultant ».
En plus des rideaux, il y a des protections en plexiglas amovibles pouvant être accrochées rapidement à différentes hauteurs. Il y a une protection transparente et une autre teintée rouge qui ne laisse pas passer la lumière de mon laser bleu.
Un système de « franges » permet d’accéder à l’intérieur, sous les protections plexiglas, tout en conservant l’étanchéité à l’air et à la lumière.
La toiture supporte :
- une bouche d’extraction avec une trappe, raccordée à une extraction en toiture ;
- un éclairage, il peut être commandé de chaque côté avec un bouton poussoir et un télérupteur ;
- des poulies pour monter le laser en position rangement ; des câbles raccordés à un vérin électrique permettent d’actionner l’ensemble.
Cela peut sembler bizarre et compliqué, quelques photos seront plus parlantes :
Voici le meuble avec les rideaux fermés ; les protections plexiglas ne sont pas en place :
Voici une vue de l’intérieur :
L'éclairage est uniforme et sans ombre gênante ; la disposition des ampoules (1 à chaque coin), la couleur beige des rideaux et la peinture blanche de la toiture y contribue.
Des écrous à griffe sous la table permettent de brider des pièces :
La fameuse toiture vue de l’intérieur ; on voit l’éclairage, le laser en position « rangement, et la bouche d’extraction :
Le laser est posé sur des goupilles, de cette façon les câbles ne sont pas en tension en permanence :
Pour descendre le laser, il faut d’abord le remonter un peu pour retirer les goupilles :
Vue du mécanisme avec les câbles :
La motorisation des câbles est faite avec un vérin électrique, sous la table :
Le vérin électrique est un modèle pour ameublement, le bras de levier multiplie la course, mais aussi l’effort à fournir par 3,5 ; le vérin est dimensionné en conséquence par rapport au poids du laser. Remarque importante : l’effort exercé sur le vérin tend à faire rentrer celui-ci, c’est important car ce type de vérin a une résistance plus faible en tirant qu’en poussant.
On ne voit pas bien sur les photos, mais les axes sont entièrement métalliques, avec des tiges et des tubes encastrés dans le bois.
Vous allez me dire : pourquoi ne pas utiliser un treuil ?
D’abord… parce que j’avais ce vérin en stock
Ensuite, le vérin est très silencieux et le mouvement est à la bonne vitesse.
Les treuils sont vraiment bruyants.
J’ai construit un boitier de commande, avec une protection contre les appuis involontaires :
D’un point de vue mécanique, tout a été calculé et réglé pour que les fins de courses du vérin électrique correspondent aux positions haute et basse du laser.
Le vérin, le boîtier de commande et l’alimentation proviennent d’un ancien fauteuil que j’avais « motorisé » :
L’alimentation envoie un voltage mois fort à la rentrée du vérin qu’à la sortie, pour compenser l’effet du poids ; de cette façon la vitesse est la même à la montée et à la descente.
Les contacts du boitier de commande coupent à la fois le primaire et le secondaire de l’alimentation :
suite au prochain message....